Liszt – Les Préludes – Discographie

La radio allemande utilisait le finale pour annoncer les victoires de la Wehrmacht… Ici un certain Karl Bohm.

Il s’agit du troisième des poèmes symphoniques de Liszt, qui ne sont pas tous du même niveau d’inspiration. 
La liste par ordre chronologique de composition :

No. 8 Héroïde funèbre (1830–56)
No. 9 Hungaria (1830–57)
No. 6 Mazeppa, after Hugo (1838–54)
No. 2 Tasso: lamento e trionfo (1840–54)
No. 3 Les Préludes (c1845–54)
No. 1 Ce qu’on entend sur la montagne (1845?–54)
No. 5 Prometheus (1850–55)
No. 7 Festklänge (Bruits de fête) (1853–54)
No. 4 Orpheus (1854)
No. 12 Die Ideale (Les Idéaux) (1857–58)
No. 11 Hunnenschlacht (La Bataille des Huns) (1857–61)
No. 10 Hamlet (1858–61)
No. 13 Von der Wiege bis zum Grabe (Du Berceau à la tombe) (1881–83)

Je me permets de rappeler le superbe Les Idéaux en concert par Kubelík que j’avais fait éditer.

Les Préludes sont créés le 23 février 1854 au théâtre de la Cour de Weimar sous la direction du compositeur. Le programme, d’après la 15e méditation poétique de Lamartine serait :

« Notre vie est-elle autre chose qu’une série de préludes à ce chant inconnu dont la mort entonne la première et solennelle note ? — L’amour forme l’aurore enchantée de toute existence ; mais quelle est la destinée où les premières voluptés du bonheur ne sont point interrompues par quelque orage dont le souffle mortel dissipe ses belles illusions, dont la foudre fatale consume son autel, et quelle est l’âme cruellement blessée qui, au sortir d’une de ces tempêtes, ne cherche à reposer ses souvenirs dans le calme si doux de la vie des champs ? Cependant l’homme ne se résigne guère à goûter longtemps la bienfaisante tiédeur qui l’a d’abord charmé au sein de la nature, et lorsque la tempête a jeté le signal des alarmes, il court au poste périlleux, quelle que soit la guerre qui appelle à ses rangs, afin de retrouver dans le combat la pleine conscience de lui-même et l’entière possession de ses forces ».

On trouvera ici une analyse rapide de l’œuvre. La discussion est toujours ouverte sur la réelle inspiration de Liszt, l’œuvre trouvant son origine dans un essai de quatre cantates « Les éléments » : La Terre, Les Flots, Les astres et Les Aquilons.

Ce qui a sans doute rendu cette œuvre célèbre, outre la brillance de l’orchestration (cuivres, harpe, percussions…) et le côté spectaculaire de la fin (je me rappelle étant jeune ‘zapper’ jusqu’à celle-ci), c’est la beauté et la métamorphose de quatre thèmes simples et efficaces.

C’est dans les années 60 que cette œuvre a été très populaire. J’ai écarté les versions « apocryphes » de Scholz et Loy et n’ai pas eu accès à toutes (Märkl…).
Il y a eu peu d’intégrales des poèmes symphoniques depuis Haitink : Masur, Joó, Halász, Noseda. Pour les Préludes, 9 versions ont été enregistrées par la Philharmonie de Berlin sur 71 écoutées – ici par ordre alphabétique.

Yuri Ahronovitch – Wiener symhoniker – 1988
On se rappelle une excellente 1ère de Chosta parue il y a près de 50 ans. Bel Andante maestoso, tout le reste est très bien, pastorale comprise, la marche finale est un peu carrée. 7,5

Karel Ancerl – Czech Philharmonic – 1965
Belle introduction, Andante maestoso pas trop maestoso, dans les amours, on n’entend pas assez les battements des premiers violons. Bel épisode des tourments de la vie, mais tout cela est un peu sec, une version cohérente toutefois. 7,5

Franz André – Orchestre symphonique de la Radiodiffusion nationale belge – 1960
Excellent chef méconnu (cf. ). Des accents, de la vie, une prise de son correcte (on entend les harpes cette fois), la pastorale l’est à souhait, la marche finale est prise rapidement, remarquable et emballante. 8,5

Ataúlfo Argenta – Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire – 1955
Andante lent, mais très belle clarté des timbres, l’Andante maestoso ne l’est pas trop. C’est ensuite bien mené mais peut-être un peu sec et métronomique. Une très belle version néanmoins. 7,5

Carl Bamberger – NDR Sinfonieorchester – 1956
Cf.  où j’indiquais n’avoir rien trouvé d’extraordinaire sous la baguette de ce chef. C’est aussi le cas ici, c’est assez pesant et sans grand intérêt, prise de son et orchestre pâteux. 6

Daniel Barenboim – Chicago Symphony orchestra – 1978
Début pas très animé, cordes très vibrées, tout est un peu pâle et sans grand intérêt. 6,5

Daniel Barenboim – West-Eastern Divan Orchestra – 2009
Début sans intérêt non plus, on n’entend guère les harpes. L’allegro tempesto est bien placide, timbales lourdes. 6,5

Roberto Benzi – Orchestre Lamoureux – 1960
On a l’impression d’être dans la même salle qu’avec Argenta. Version expressive, avec des fluctuations de tempi, vivante mais un peu « brute de décoffrage ». 7

Leonard Bernstein – New York Philharmonic – 1963
Difficile de dire lequel de Bernstein et de N. Järvi a enregistré le plus d’œuvres en studio… C’est plutôt lent et un peu pesant, voire parfois atone, ennuyant. 6,5

Leonard Botstein – American Symphony Orchestra – 2011 (Live)
Beau début, beaux timbres, un peu lourd ensuite mais des accents, des couleurs, de l’animation, un beau concert. 8

Adrian Boult – New Symphony orchestra of London – 1960
De la grandeur, de la vigueur, une ou deux sollicitations, superbe force de l’Allegro tempetuoso. Tout cela confirme si besoin que Boult était un des grands chefs du XXe siècle. 8,5

Jean-Claude Casadesus – Orchestre Symphonique Radio-Télé-Luxembourg – 1983
Début bien peu animé, c’est ensuite languissant, fade et sans accents. 5,5

Gabriel Castagna – Berliner Symphoniker – 1994
Chef d’origine argentine. Tempo lent, son un peu noyé, après c’est le discours qui se noie. 5

André Cluytens – Berliner Philharmoniker – 1961
Tempo lent, l’intro sonne comme une procession funèbre, très bel orchestre mais tout cela est bien raide. 6,5

James Conlon – Rotterdam Philharmonic Orchestra – 1986
Décidément, les versions à tempo lent ne fonctionnent pas vraiment jusqu’ici ; c’est très correct mais un peu ennuyant, avec un orchestre moyen. 6,5

José María Damunt – Orquesta Lírica de Barcelona – 2015
Seul orchestre espagnol ici. Intro languissante, l’Andante maestoso est mou à souhait. 6

Karl Feinding – Orchestra of Utrecht – 2006
Publié par « Yoyo USA ». Version assez lente, timbres de l’orchestre assez désagréables, thème de l’amour plat, assez ennuyant. 6,5

Janos Ferencsik – Hungarian State Orchestra – 1983
Première version entièrement hongroise. Belles cordes, lecture très chaude, romantique, plus convaincante dans l’élégie que dans l’héroïsme. 7,5

Ivan Fischer – Budapest Festival orchestra – 1991
C’est assez pâle, sans nerf. 6

Ferenc Fricsay – Radio-Symphonie-Orchester Berlin – 1960
Belle introduction, pas toujours très propre, cordes rapprochées. Moi qui aime les lectures accentuées, je trouve ça un peu appuyé, mais c’est une très belle version. 7,5

Oskar Fried – Berliner Philharmoniker – 1928
Sans doute le premier enregistrement de l’œuvre, le son est évidemment précaire. Lecture traditionnelle sans intérêt spécial, un peu pataude, attendons Mengelberg… 6

Rafael Frühbeck de Burgos – Berlin radio symphony orchestra – 2001
Introduction correcte, Andante maestoso pâle, pas ff, les « amours » bien statiques, tout est assez fade. 6,5

Wilhelm Furtwängler – Wiener Philharmoniker – 1955
La musique vous porte – emporte dès le début et ne vous lâche plus, la pastorale est enivrante, assez Murmures de la forêt, le tout est dans le bon tempo, on entend toutes les parties sans exagération, l’orchestre, y compris ses bois typiques, est le meilleur que l’on puisse avoir, très supérieur aux meilleures précédentes. 9

Alceo Galliera – Philharmonia Orchestra – 1954
Introduction un peu glauque, tout est un peu mou, Amours peu engageants… 6,5

Nikolaï Golovanov – USSR Radio Grand Symphony Orchestra – 1953
Le seul à faire sonner autant les trombones dans l’introduction, le maestoso a « de la gueule », les amours sont plus décidés qu’attentifs. Comme avec tout vrai chef, on entend tout sans exagération, pastorale un peu rapide, marche à un train d’enfer, festival de cuivres, univoque mais enivrant. 8

Bernard Haitink – London philharmonic – 1971
Le premier « intégraliste », superbe idée éditoriale à l’époque. Bonne introduction, maestoso un peu plat, amours platoniques. comme toujours avec Haitink, lecture superbement agencée, indications respectées, mais c’est un peu sous-interprété. 7,5

Martin Haselböck – Vienna Academy Orchestra – 2011
Cordes sans vibrato, Andante maestoso, l’orchestre ne sonne pas très bien, curieuses balances dynamiques, assez apathique. 6,5

Klaus Hoffman – Slovak philharmonic – 2002
Lent, manque d’accents, de vie. 6

Heinrich Hollreiser – Bamberger Symphoniker – 1956
Introduction lente mais concentrée, mais l’Andante maestoso sonne pataud, épisode des Amours assez animé, une belle version mais qui manque de contrastes dynamiques. 7

Jos van Immersell – Anima Eterna – 2004
Pas de vibrato ici, tempo rapide, trop, ça fait un peu Invitation à la valse, dans les amours, altos et violoncelles bien faibles. Tout cela fait léger dans tous les sens du terme. 6,5

Arpad Joó – Budapest Symphony Orchestra – 1984
Introduction lente mais prenante, maestoso assez métronomique, de belles couleurs mais un peu apathique. J’en avais un meilleur souvenir. 7

Vato Kahi – The Georgian Festival Orchestra – 1996
Sans doute un prête-nom ? Le tempo le plus lent jusqu’ici. C’est plutôt bien sonnant mais lourd. 7

Herbert von Karajan – Philharmonia Orchestra – 1958
Herbert von Karajan – Berliner Philharmoniker – 1967
Herbert von Karajan – Berliner Philharmoniker – 1984
16’20 en 1958, 17’14 en 1967 et 16’48 en 1984. 
1958 : Très sonnant, et tout sonne bien même si les violons sont légèrement fragiles au tout début. Quelle allure,  quel panache, une superbe version, un tout petit peu carrée peut-être. 8,5
1967 : Donc nettement plus lente, l’orchestre est éclatant, enivrant de superbes timbres à tous les pupitres, presque trop parfois. Marche finale à un train d’enfer. 8,5
1984 : C’est à peu près aussi beau instrumentalement, mais un peu plus tenu, moins allant. 8

Paul van Kempen – Berliner Philharmoniker – 1937
Son correct pour l’époque, version vivante, animée, le timbalier a dû être remplacé depuis… 7,5

Hans Knapperstbusch – Berliner Philharmoniker – 1942
Mauvaise année… Une belle lecture, de beaux thèmes, un peu lourd. Épisode pastoral évidemment très Siegfried. Fin ralentie pour faire plus martial… 7,5

Ken-ichiro Kobayashi – Czech Philharmonic – 2008
Les prestations de ce chef m’ont souvent emballé lors de mes discographies. Tempo plutôt lent, très belles cordes, superbes phrasés dans le passage ‘amoureux’. Un chef qui a le sens du flux musical, belle prise de son. 8

Zoltan Kocsis – Hungarian National Philharmonic Orchestra – 1982
Quatrième version entièrement hongroise. La plus rapide jusqu’ici, trop à mon goût, ça fait un peu énervé. 7

Hans Krakatow – Das Mittel-Europäische Symphonie Orchester – 1957
On ne sait rien de ce chef, russe apparemment. Orchestre également inconnu. Intro un peu lente mais bien menée, après ça se gâte à l’orchestre (cors…). 6

Siegfried Landau – Westphalian Symphony Orchestra – 1993
Intro bien lente, c’est ensuite un peu plat, comme une lecture à vue. 6,5

Alexandr Lazarev – Japan Philharmonic Orchestra – 2009 – Live
Il faudrait un appareil pour mesurer le diapason utilisé, tant il semble varier d’un orchestre à l’autre… Zoom sur les harpes, mais tout est très présent, notamment un timbalier échevelé. C’est très animé, sonne parfois un pu curieusement, mais c’est une version très vivante. 7,5

Edouard Lindenberg – Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire – 1961
C’est rapide, très décidé, voire sollicité, son vieilli, timbres parfois acides, l’épisode « tempête » est mené tambour battant, très bel épisode pastoral, il y a un drop à 15′ puis ensuite dans le report de la BNF… Une version enlevée. 7,5

Leopold Ludwig – Berliner Philharmoniker – 1957
Encore Berlin, dans une version de 14’12, le record de vitesse jusqu’ici. eut-être à cause du son assez distant, mais ça ne concerne guère. 6

Adriano Martinolli D’arcy – Philharmonia Orchestra – 2003
Un chef italo-britannique de 59 ans. Une des versions les plus lentes. À cette vitesse, on entend bien la partition, mais c’est tout, très bel orchestre. 6,5

Kurt Masur – Gewandhausorchester Leipzig – 1981
Extrait de la 2e intégrale des poèmes symphoniques. Introduction très prenante, superbes son et orchestre, maestoso un peu en deçà. Une belle version plus délicate qu’endiablée. 7,5

Ádám Medveczky – Savaria symphonic orchestra – 2011
Un chef hongrois de 79 ans à la tête d’un assez jeune orchestre hongrois également. De beaux phrasés, de belles atmosphères, mais une eu placide et statique. 7,5

Zubin Mehta – Berliner Philharmoniker – 1997
Lecture lente, lourde et extérieure. 6,5

Willem van Mengelberg – Royal Concertgebouw Orchestra – 1929
Glissandi et rubati dès les premières mesures. Des lourdeurs mais aussi des fulgurances. 8

Dimitri Mitropoulos – New York Philharmonic – 1957
Un peu pataud, son assez mauvais. 6

Pierre Monteux – Boston symphony orchestra – 1952
La clarté de la direction de Monteux est bien là, mais c’est un peu plan-plan. 7

Riccardo Muti – Philadelphia orchestra – 1983
Tempo très lent. Introduction laborieuse, section de cuivres impeccable, mais les cordes aussi, un vrai chef et une belle lecture, mais . 7,5

Gyula Nemeth – Hungarian State Orchestra – 2014
Encore une version 100% hongroise. Ce chef disparu en 2016 avait  84 ans lors de cet enregistrement. On appréciera les timbres idoines de l’orchestre. Tout est bien dosé, phrasé, de belles couleurs et atmosphères. La fin manque de puissance, mais une belle lecture. 8

Vaclav Neumann – Gewandhausorchester Leipzig – 1968
Belle introduction jusqu’à un maestoso un peu calme. On se dit souvent « c’est presque çà », peut-être dû à une prise de son aérée mais un peu distante. 7,5

Gianandrea Noseda – BBC Philharmonic – 2005
Un relativement récent intégraliste. C’est mené avec beaucoup de soin et d’attention aux détails et à la balance, mais on s’ennuie un  peu. 7

Willem van Otterloo – Het Residentie Orkest – 1955
Belle introduction, mais le style est un peu lâche, court un peu la poste par moment. 7

Paul Paray – Detroit Symphony Orchestra – 1953
Paul Paray – Orchestre philharmonique de Monte-Carlo – 1970
Amusant de voir que selon les mises en CD, c’est parfois plagé en 2, 3 ou 5 parties…
1953 : mauvais son, Allegro tempestoso assez sec, marche finale un peu martiale, mais c’est vivant. 7,5
1970 : C’est plus chantant, tout s’enchaîne, une très bonne version. 8

Tibor Paul – Wiener Symphoniker – 1960
Un chef austro-hongrois décédé en 1970. Une très belle version, d’une belle cohérence, de beaux phrasés, des ambiances, peut-être des cordes un peu en deçà. 8

Michel Plasson – Dresden Philharmonic – 1994
Seul chef français de ce survol, avec Benzi et Paray. Début un peu plat. Le minutage est le même que la version précédente, mais on s’ennuie un peu ici, malgré un très bel orchestre. 7

Miklos Rozsa – Hollywood Bowl Symphony Orchestra – 1960
Une des versions les plus lentes. Ça se traîne, orchestre fade. 6,5

Rico Saccani – Budapest Philharmonic Orchestra – 2005
Ça commence assez bien, en tension, tout est bien agencé, manque un peu de relief. 7,5

Hermann Scherchen – Vienna State Opera orchestra – 1957
On s’attendait à des fulgurances, on n’a qu’une lecture un peu pataude. 7

Rudolf Gerhard  Schwarz – Philharmonia Orchestra – 1955
Rudolf Schwarz était un chef austro-britannique disparu en 1994. C’est fade, malgré une belle balance. 7

Constantin Silvestri – Philharmonia Orchestra – 1958
Très bel orchestre. Introduction rapide et décidée. Une version virtuose, impeccable, prenante malgré un côté un peu froid. 8

Yuri Simonov – Moscow Philharmonic Orchestra – 2010
Cet excellent chef est maintenant âgé de 79 ans. C’est de loin la version la plus lente : 17’46 contre une moyenne d’environ 15’45.  Il arrive pourtant à soutenir l’intérêt dans l’introduction. C’est mené avec poigne, quelques tunnels à cause du tempo toutefois. 7,5

Giuseppe Sinopoli – Wiener Philharmoniker – 1997
Sans doute une des plus belles versions au niveau orchestral. Tout est superbement mené du début à la fin, avec beaucoup de détails. 8

Georg Solti – London philharmonic – 1977
Georg Solti – Chicago Symphony orchestra – 1993
1977 : Tempo lent. De beaux cuivres mais cela manque de vie. 7
1993 : 1′ de moins. C’est toujours aussi carré et ne passionne pas. 7

Leopold Stokowski – Leopold Stokowski Symphony Orchestra – 1952
C’est évidemment bien dirigé, mais c’est un peu lourd. 7

Evgeny Svetlanov – USSR State Symphony Orchestra – 1970 (YT)
Je n’ai pu le trouver que sur Youtube. L’introduction manque de vie. Le trompette solo était mieux en situation dans le Poème de l’extase…  Du drive et des fulgurances plus loin, cela sonne quand même plus russe qu’hongrois… 7,5

Hans-Jürgen Walther – Vienna State Opera Orchestra – 1989
Chef allemand disparu en 2011. Très belle image d’orchestre. Ça a de la pêche, mais c’est un peu carré. 7,5


Mes versions préférées : d’abord Furtwangler, puis Karajan 1 & 2, Boult et André. Mais d’autres sont également excellentes : Nemeth, Botstein, Kobayashi, Sinopoli, Karajan 3, Paray, Paul, Silvestri et Golovanov.


C’est pourtant simple à diriger !


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