L’organiste Pascale Rouet – Jean-Luc Etienne – Christophe Marchand

L’organiste Pascale Rouet (Cf. interview) participe à deux enregistrements de créations : l’un consacré à Christophe Marchand (1972*), l’autre à Jean-Luc Etienne (1963*).

Jean-Luc Étienne

Le disque consacré à des œuvres de Jean-Luc Etienne est interprété par Pascale Rouet, par l’auteur et les deux en même temps… un orgue à quatre mains et quatre pieds en quelque sorte, enregistré sur l’orgue de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.
Les compositions de Jean-Luc Etienne frappent par leur originalité, il n’est finalement pas fréquent d’entendre à l’orgue des compositions en partie inspirées par le post-sérialisme. C’est une musique à la fois sérieuse – j’allais dire sévère – et chatoyante. En témoigne Escapades, dédiée à Pascale Rouet, avec sa première partie, grande progression dynamique suivie d’une deuxième toute en silences, très prenante. Parmi les nombreuses autres pièces de l’album, on notera la variété des inspirations entre Murmures et Una toccata. Il se termine par Fanfares pour deux organistes d’une ampleur superbe.

Un disque Triton.

Christophe Marchand

Pascale Rouet avait déjà enregistré, d’ailleurs pour Triton, une première anthologie de compositions de Christophe Marchand (cf.). La présente propose des compositions récentes écrites pour la plupart pour voix et orgue, avec la participation de la soprano Françoise Masset, et enregistré sur l’orgue de la Collégiale Sainte-Waudru de Mons, un orgue qui a du buffet…
« Kaléidoscope », car ces compositions sont influencées aussi bien par la peinture, la poésie, les chorals… La musique de Christophe Marchand même tonalité et atonalité, souvent en référence à des styles anciens. C’est le cas par exemple de la première pièce Cuncti simus concanentes, d’après le Livre vermeil de Montserrat. Suivent trois chorals superbes de luminosité ou une sonate dédiée à Jean-Pierre Leguay ; suivent des pièces pour orgue seul dont la 3e est un Clin d’oeil à la fameuse Toccata de Widor. Le CD se conclut avec Le Livre de Jérôme Bosch, œuvre plus méditative

Un disque Organoroxx.

Deux beaux disques d’orgue parfaitement interprétés, avec sa clarté habituelle, par Pascale Rouet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.