Encore une belle soirée musicale hier soir de l’Ensemble Court-circuit de Philipe Hurel. Ce petit papier en forme d’album photo car il ne me semble pas qu’il y ait eu d’enregistrement.
Centré autour de Martin Matalon, le programme présentait deux œuvres de jeunes compositeurs : Farnaz Modarresifar d’origine iranienne – virtuose du santur – et Ian Marmarinos, d’origine grecque.
Les deux pièces présentées étaient pour saxophone, percussion et contrebasse. La première annoncée par le programme était celle de Farnaz Madarresifar, une musique toute en volutes, avec de belles atmosphères, toute de douceur. Cliché : une musique féminine ? Que nenni, les pièces avaient été inversées (par contre ce qui n’est pas un cliché, est que Farnaz Madarresifar était la seule compositrice dont la date de naissance ne figurait pas, mais j’ai l’habitude...). Sa pièce, elle, était toute en rythmes, éclats, avec de beaux alliages de timbres avec la percussion.
Trois œuvres de Martin Matalon : pour la même formation, Prélude et blue avec un prélude volubile et très jazzy et Trace VII – Trace XIII respectivement pour violon et piano avec électronique – six haut-parleurs dispersés autour de la salle. On trouvera ici d’autres pièces de la série. J’ai particulièrement apprécié celle pour violon, où le dialogue avec l’électronique m’a semblé très réussi. Alexandra Greffin-Klein y était épatante comme d’habitude avec un superbe jeu serré dans la suite pour violon, clarinette et piano tirée de l’Histoire du soldat par Stravinsky en 1919. Mais tous les protagonistes seraient à citer.
Farnaz Madarresifar m’intéresse!
Avez-vous un enregistrement? A quel prix?
MERCI
désolé je ne suis pas éditeur ! et je n’ai repéré de CD de cette compositrice