Musique baroque italienne – Le Palais royal
Simplicité, enthousiasme joyeux et expressivité caractérisent les interprétations de cet ensemble sous la direction de Jean-Philippe Sarcos.
Le CD commence avec un magnifique Iste confessor de Domino Scarlatti. D’emblée (ou » à ce stade « , expressions devenues tant rabâchées), on est frappé par la beauté des voix – soliste ou chœur, la fluidité de l’expression. Il s’en dégage comme pour le reste du programme une sorte de plénitude joyeuse.
Il se poursuit avec le Lauda Jerusalem de Bonaventura Rubino, basé sur la Bergamasca de Marco Uccelini (1603-1680). Pour les acquéreurs du CD, voici une version de cette pièce :
Le CD propose comme plat de résistance le Stabat Mater de D. Scarlatti, œuvre difficile, brillamment menée. On trouvera également des pièces de Lotti et de Corelli.
Un très beau disque Aparté.
Musique italienne pour guitare – Philippe Mouratoglou
Le guitariste Philippe Mouratoglou propose ici un voyage à travers cinq siècles de musique pour luth et guitare, de Francesco da Milano (1497-1543) à Nuccio d’Angelo (1955*), en passant par Giulo Regondi (1822-1872) et Mario Castelnuevo-Tedesco -1895-1968).
À signaler tout d’abord l’excellence du livret de Gilles Tordjman qui brosse une histoire de la guitare tout en soulignant les rapports entre l’Italie et l’Espagne.
On appréciera la très belle technique du guitariste et ses interprétations à la fois calmes et concentrées. Les musiques sont toutes de grande qualité, même s’il n’y a guère de hiatus harmonique entre une pièce de da Milano et la Sonate – Hommage à Boccherini de Castelnuevo-Tedesco !
Un disque passionnant paru chez Visionfugitive.