Il y a des semaines comme çà : après avoir assisté hier soir avec bonheur à la générale du superbe opéra de Francesco Filidei, L’Inondation , j’étais invité ce soir à une représentation du nouveau spectacle de Pascal Amoyel au théâtre du Ranelagh.
J’y avais convié Philippe Entremont et la bonne surprise était que le si sympathique pianiste Jay Gottlieb était également présent, d’où la photo, assez épatante compte tenu de leurs différences d’âge et de répertoire. Ce qui ne gâchait rien est le fait que Philippe Entremont apprécie beaucoup comme moi et Pascal Amoyel et Emmanuelle Bertrand qui était également présente (et leur superbe fille aînée).
J’avais galéjé il y a quelque temps sur les programmes ‘stage’ de Pascal Amoyel : après ses spectacles sur György Cziffra et sur Liszt, je lui disais : « maintenant ça ne peut être que Dieu ! » Finalement ce sera Beethoven.
C’est un spectacle vraiment épatant, ses talents de conteur se conjuguant avec évidence à ceux du pianiste. On est pris de bout en bout, en donnant un portait très sensible du génie allemand.
SI vous le pouvez, allez-y, notamment avec vos enfants, ils seraient ravis. C’est ici.
Une petite dernière si sympathique, Philippe Entremont et Pascal Amoyel :
J ‘ai eu la chance d ‘assister au spectacle
Looking for Beethoven
Conte et joue par Pascal Amoyel
C est un moment unique ;Pascal nous entraîne insensiblement dans la peau du personnage de Ludwig, qu il investit peu à peu en faisant sienne la quête de Beethoven;la quête de la Lumière au bout du désespoir,de la Joie ,dans l’éternelle lutte de l’âme contre le désespoir et l ‘exclusion.
Par le témoignage humble et dépouillé,de sa propre recherche, Pascal nous livre avec force et simplicité les élans du musicien qui accède ,par sa persévérance,et son travail sans cesse renouveles,malgre son handicap et ses revoltes,a la puissante douceur d ‘un ciel étoilé.
une petite voie limpide pour nous laisser entrevoir le cosmos et ses galaxies, tel que la douleur en avait révélé le chemin a Beethoven…. rendu accessible, fraternel,et si proche.
Brigitte Fossey