Bartók: Two Portraits Op. 5 – Concerto for Orchestra
Beethoven: Symphony No. 6
Berlioz: La Damnation de Faust, Op. 24 (excerpts)
Borodin: Prince Igor: Polovtsian Dances – Symphony No. 2 in B minor
Brahms: Hungarian Dances
Dvorak: Symphony No. 7 – Symphony No. 8 – Scherzo capriccioso – Slavonic Rhapsody No. 3
Gluck: Iphigénie en Aulide: Overture
Janacek: Sinfonietta – Taras Bulba
Martinu: Les Fresques de Piero della Francesca – Double Concerto for Strings, Piano & Timpani
Mendelssohn: A Midsummer Night’s Dream, Op. 61 (excerpts) –
Calm Sea and Prosperous Voyage
Mozart: Symphony No. 35 – Haffner’ Serenade – Eine kleine Nachtmusik
Cassation K63 – Symphony No. 36 ‘Linz’ – Symphony No. 38 ‘Prague’ -Symphony No. 41 ‘Jupiter’
Nielsen: Symphony No. 5
Schubert: Symphony No. 4 in C minor – No. 8 ‘Unfinished’ – Symphony No. 9 ‘The Great’
Smetana: The Bartered Bride (highlights) – Má Vlast: excerpts
Tchaikovsky: Symphony No. 4 – Symphony No. 5 – Symphony No. 6 ‘Pathétique’
Il s’agit de la réédition en 13 Cds de l’intégrale des enregistrements de Kubelík pour EMI / HMV. Il manque curieusement la 4e de Martinu pourtant éditée par Warner… et certains enregistrements jamais édités. Pour les fans, les seules nouveautés sont l’ouverture de Gluck, pour Mendelssohn, Mer calme et 3 extraits supplémentaires du Songe dont on n’avait que l’ouverture, et de Dvorák : Othello et Nature.
Les enregistrements s’échelonnent de 1937 à 1983. Kubelík remplaça Vaclav Talich pour une tournée de l’orchestre philharmonique tchèque en Angleterre avec également George Szell. On fit enregistrer à Kubelík 2 extraits de Ma Patrie, alors que Szell se vit confier la Nouveau monde. Avant son exil, Walter Legge lui fit enregistrer 3 ouvertures de Dvorák et la Sinfonietta de Janacek, en 1946. Il lui fit signer un contrat après son exil, avec à la clef des enregistrements à la tête du Philharmonia et du Royal philharmonic (l’orchestre de Beecham qui le contraint à quitter Covent Garden…) au début des années 50. Sessions qui furent interrompues à la suite de ses 3 ans passés à Chicago (contrat avec Mercury) et ses années à Covent Garden. Le livret ne raconte pas les années noires de la fin des années 50 – cf. document en anglais. Le contrat avec EMI devait se poursuivre et Kubelík fit une 6e de Beethoven avec le Royal philharmonic ; puis, l’orchestre philharmonique de Vienne devint disponible pour EMI : d’où le cycle Schubert, les 3 dernières de Tchaïkovski, et, pour finir le contrat, des pages de Mozart au début des années 60 avant qu’il soit libéré de ce contrat et passe sous étiquette DG à la faveur de sa prise de commande de l’Orchestre de la radio Bavaroise en 1961. On notera q’un de ses enregistrements majeurs manque dans ce coffret : Mathis der Maler d’Hindemith.
Dans la liste ci-dessus, j’ai noté les enregistrements qui me paraissent majeurs, même si les autres se situent tout en haut des interprétations : pour moi, le meilleur enregistrement du Concerto pour orchestre de Bartók : j’ai pourtant comparé près de 50 enregistrements… Sa meilleure Pastorale, des Borodine exemplaires, des Danses hongroises et des Dvorák à pleurer de bonheur musical, une de ses meilleures Fresques, et les extraits absolument époustouflants de La fiancée vendue
Un coffret évidemment INDISPENSABLE !