J’avais déjà apprécié ses concertos de Chopin avec Kent Nagano, voici un nouveau disque admirable de ce pianiste canadien, deuxième prix au Concours Chopin en 2015. Il s’agit de son cinquième disque chez Analekta et l’on est décidément gâtés par les Québécois après le rcent Saint-Saëns de Louis Lortie.
Je commenterai uniquement les chefs d’œuvre que sont les Ballades. Cherchons des points négatifs : C’est du grand piano, un magnifique instrument merveilleusement capté – on peut aimer son Chopin un peu plus intime et… et pi c’est tout… Les deux premières notamment sont à pleurer tant c’est beau, tellement on est en pâmoison devant toutes ces qualités pianistiques tout en étant pris par la main de bout en bout et pourtant ce n’est pas une interprétation « fleur bleue ».
Je ne vais pas répéter ici les poncifs sur la dynamique, les couleurs, le contrôle, la virtuosité, le jeu de pédale, l’indépendance des mains, la maîtrise d’ensemble, etc. C’est déjà ma quatrième écoute et je suis bien marri d’avoir à passer à autre chose. Quel organisateur de concerts l’invitera en France ? – d’après son agenda, il reste ce semestre sur le continent nord-américain…