Adélaïde Ferrière joue Bennett, Donatoni, Hurel, Mantovani et Xenakis

Varèse (Hyperprism, Arcana), Stravinsky (L’Histoire du soldat, Les Noces), ou Milhaud (Les Choéphores) avaient développé au début du XXe siècle l’usage des percussions. Bartók franchira un pas supplémentaire en 1938 en traitant ces instruments comme des solistes à part entière dans sa Sonate pour deux pianos et percussions
Depuis, très nombreux sont les compositeurs ‘modernes’ qui ont écrit pour la percussion, soit pour des ensembles (les fameuses Percussions de Strasbourg) soit pour soliste.

Adélaïde Ferrière interprète des pièces écrites pour un seul instrument (marimba) ou pour un set plus ou moins fourni. Si l’instrumentarium est donc peu diversifié dans ses timbres, les principes de composition sont ainsi comme mis à nu. Outre les pièces presque classiques de Xenakis (Rebonds et Psappha), les pièces qui m’ont le plus intéressé étaient celles de Philippe Hurel (Loops II & IV) et celles de Franco Donatoni (Movement 1 & 2) : les premières toutes en interpolations et en boucles, les secondes plus immédiatement ludiques. On écoutera également avec intérêt les pièces de Mantovani (Moi, jeu…) et de Bennet (After Syrinx).

Le tout est très bien enregistré, à la bonne distance et ce programme  varié est interprété avec grande virtuosité.

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