Ferenc Fricsay dirige Bartok

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Philippe Manoury – Quatuor n° 3 Melancolia
Richard Strauss – Furtwangler – Ackermann – Schwarzkopf (French)
Richard Strauss – Furtwangler – Ackermann – Schwarzkopf (English)
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Prélude au concert de l’orchestre de Paris : Eric Tanguy
On ne connaît pas assez la série des « Préludes » aux concerts de l’orchestre de Paris – certes l’heure n’est pas pratique : 18h c’est un peu tôt pour ceux qui travaillent dans le quartier. Et il est dommage que ce Prélude ne soit pas capté, mais c’est gratuit et on l’impression d’avoir la Salle Pleyel pour soi seul.
Éric Tanguy est une homme d’abord simple et sympathique, sans doute à l’instar d’Henri Dutilleux auquel est dédiée sa dernière œuvre, Affettuoso, (cf. l’interview du compositeur), créée ce soir même par l’orchestre dirigé par son chef, l’excellent Paavo Järvi.
Outre cette création, le concert de ce soir comprenait le 1er concerto de Liszt, sa Danse macabre et la 4e de Tchaïkovski. Au piano la très impressionnante Valentina Listsa.
Au programme malin de ce prélude : La leggierezza, 2e des 3 études de concert de Liszt, une transcription pour violon et piano de la Barcarolle (juin) extraite des Saisons de Tchaïkovski. Ces deux pièces étaient encadrées par deux œuvres de Tanguy.
La Sonate pour deux violons (2011) [vif – lent – vif] rappelait qu’Éric Tanguy était violoniste de formation d’où son intérêt pour cet instrument (et pour le violoncelle d’ailleurs). L’œuvre, lumineuse, exploite toutes les possibilités du genre : imitations, dialogues, canons, on trouvera d’ailleurs dans les rythmes du 3e mouvement certaines réminiscences de Bartók – excellents instrumentistes : Anne-Sophie Le Rol et Glenn Rouxel. Et pour cause, puisque la pièce de l’Hongrois Liszt était interprétée par Suzana Bartal, pianiste d’origine roumaine mais née dans la communauté hongroise de ce pays. Après un début un peu extérieur, elle fit preuve ensuite d’une aisance et d’une légèreté épatantes.
Après Tchaïkovski, la Toccata pour piano d’Éric Tanguy (2006) est une pièce virtuose et très agréable. L’auteur insistait sur la continuité rythmique de la pièce malgré certains arrêts : on a eu tendance à la chercher malgré les qualités encore une fois éminentes de la pianiste.
Mais ce furent vraiment trois quarts d’heure de bonheur musical.
Ce n’est pas mon habitude, 98% des articles de mon blog sont consacrés à des œuvres ou des artistes qui m’intéressent, m’interpellent ou me bouleversent, le reste je le tais. Mais là…
Suite au décès de mon père, mon épouse nous prend 2 places pour un concert « 2 trompettes + orgue » à Saint-Eustache mercredi dernier 1er janvier pour me changer les idées. Je me suis dit : bonne idée, je vais pouvoir pondre un article sur les concerts parisiens pour touristes pour corroborer les récents articles sur les turpitudes des organisateurs de tels concerts… Las, d’abord même s’il y avait nombre d’asiatiques et que le prêtre introduisait le concert en français et en anglais, c’était plutôt destiné aux membres de la paroisse. Un premier morceau correct de Marcello avec la 2ème trompette invisible et en écho plutôt correct. Suit une transcription de l’introduction du Stabat Mater de Pergolèse ; mon épouse à l’oreille absolue était mal et moi aussi : c’était faux de bout en bout. Suit la fameuse Toccata et fugue de Bach : là l’orgue était juste, mais la registration utilisée fichait l’œuvre par terre, il faut le faire. Suivait une pièce de Stanley (?) dont la teneur musicale ne dépassait pas « mon beau sapin » et enfin un « Sound the trumpet » de Purcell aux semelles de plomb. On est parti à la pause (c’est toujours curieux dans ces cas-là d’être quasiment les seuls à le faire…).
Aujourd’hui, après l’enterrement de ma maman, je mets la radio et on entend une nouveauté discographique : une cantate de Bach par je crois le Ricercar consort : même désillusion : ça sonne faux de bout en bout. Quand on connaît l’excellence technique de nos ensembles de musique contemporaine, on est sidéré devant tant d’amateurisme…
Enfin, amateur de peinture, amoureux de l’œuvre de Pierro della Francesca, féru de pédagogie, je me suis précipité sur un hors-série du Monde qui lui était consacré : résultat : rien, le néant.
Bonne année 2014 tout de même !