Véronique Bonnecaze joue Prokofiev

Lors d’un récital récent, Véronique Bonnecaze interprétait la 6e Sonate de Prokofiev et j’avais été impressionné (mais non surpris) par l’engagement et surtout la clarté qu’elle apportait à cette œuvre impressionnante. Dans cet enregistrement, la 6e Sonate (1940) m’a donné la même impression de maîtrise de cette partition difficile et des moyens pianistiques adéquats : rien de lourd comme chez certains, rien de brutal comme chez d’autres, avec cependant du volume, de l’attaque, des timbres et surtout une clarté du dessin et des voix. Beaucoup d’ambiances dans les deux mouvements centraux où semble planer l’ombre du Ballet Romeo & Juliette de 5 ans antérieur.

Cet enregistrement (un CD copieux : 1h17′) comprend  également – outre deux extraits de Romeo & Juliette et de Guerre et paix – les Visions fugitives et « Les Contes d’une vieille grand-mère ». 
Elle apporte aux Visions (19171) une qualité de toucher, de sonorités (la n°8 « Harpe » par exemple ou « l’irréelle » n°22) et une justesse rythmiques exemplaires.

Autre œuvre de relative jeunesse, « Les Contes d’une vieille grand-mère » (1918) sont quatre pièces charmantes dont l’argument consiste en des histoires que raconte une grand-mère à son petit-fils assis sur ces genoux. 

Un grand disque.

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