Manuel de Falla – Pragadigitals (II)
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
Continuer la lecture de Manuel de Falla – Pragadigitals (II)
Manuel de Falla – Pragadigitals (II)
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Alexander Tcherepnin – Complete works for cello & piano – Michal Kaňka
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Berlioz – Symphonie fantastique – Pierre Monteux – Vienna philharmonic
Arturo Benedetti Michelangeli – Debussy – Ravel
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Arnold Schönberg – Pierrot lunaire – Alda Caiello – Prazák Quartet – Suite op.29
Edited by Severine Neff – Norton critical scores
W. W. Norton & Company, Inc. – 2006 – 340 p.
Pour les anglophones, mentionnons l’existence de cette très intéressante série (16 autres titres disponibles). L’ouvrage fournit la partition complète du quatuor, son contexte historique (et personnel : Schoenberg était trompé par sa femme, dont l’amant sera plus tard amené à se suicider), une analyse détaillée et des documents de l’auteur, d’interprètes, de critiques de l’époque, etc. … et à écouter dans la version des Pražák (1997 – dans sa configuration avant le remplacement de Václav Remeš par Pavel Hůla en 2010), avec la soprano Christine Wittlesey.
On signalera également la version rayonnante par les Pražák du quatuor n°4, op. 37. Voilà une œuvre plus immédiatement accessible pour qui est habitué aux derniers quatuors de Beethoven. La structure de chaque mouvement est plus simple et le traitement de la série permet de nombreux pôles tonals. Ajoutons que l’œuvre est presque souriante ! et que la prise de son est d’une absolue limpidité.
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We would like to draw attention here on this superb collection (16 other titles available). This books include the entire score, its historical context, a detailed analysis, and commentaries by the composer, his students and contemporaries (Mahler for example who declared having great difficulty to understand this score…). .. to be listened to in the Pražák version (1997 – PragaDigitals) with the soprano Christine Wittlesey.
One will also announce the radiant version by the Pražák of quartet n°4, Op. 37. Here is a work more immediately accessible for who is accustomed to the last quartets by Beethoven. The structure of each movement is simpler and the processing of the series allows many tonal poles. Let us add this is an almost smiling work! and that the sound recording is of an absolute limpidity. |
Pragadigitals vient d’éditer une compilation Stravinsky« Des fastes rymskiens à l’écriture sérielle », composée principalement d’enregistrements réalisés en Tchécoslovaquie :
On attirera d’abord l’attention sur L’Oiseau de feu (ballet intégral) – une version en public superbe, notamment pour son animation, son élégance, sa poésie magnifiée par les bois et vents de l’orchestre philharmonique tchèque : les timbres des instruments / instrumentistes, la superbe sonorité de la salle, l’organisation qu’y met le chef, tout concoure à une lecture très poétique . Le tout dans un son exceptionnellement bien restitué, mais on connaît le talent des ingénieurs tchèques utilisés par Pierre Barbier (cf. la fameuse réédition Mravinsky). Suit Václav Neumann dans une superbe Symphonie en ut qui, là aussi, bénéficie des qualités de l’orchestre tchèque. Les Noces par Zdenék Kosler manquent peut-être un peu de fermeté rythmique mais bénéficient d’un excellent chœur ; à noter la toute fin « messiaennique » mêlant cloche, les 4 pianos et crotales. La suite de L’Histoire du soldat est superbement donnée par les Boston symphony players avec le fameux Joseph Silverstein au violon. Les œuvres pour quatuor à cordes sont magistralement rendues par le quatuor de Tokyo, notamment la 3e pièce « Cantique » des Trois pièces pour quatuor. Enfin, une des premières sérielles de l’auteur, les Trois chansons de William Shakespeare pour voix, violon, flûte et clarinette, de 1953 montrent que l’auteur pouvait ‘faire du Stravinsky’, même avec la technique Schoenbergienne… Bref, un splendide panorama Stravinskien en SACD. |
A new Stravinsky collection at PragaDigitals « From Rymskian splendors to the serial writing » basically made of Czechoslovak recordings:
First a superb live reading of the Firebird (complete ballet) : lively, elegant, poetic, thanks to the Czech winds & brass. Superb rendering as always from the Czech engineers used by Pierre Barbier (cf. the famous Mravinsky release), bewitching. Then Václav Neumann in a superb Symphony in C with, again, the Czech philharmonic qualities. The Wedding by Zdenék Kosler maybe not the most motoric one, but we have here an excellent choir. The Soldier’s Tale suite is superbly done by the Boston symphony players with the famous violinist Joseph Silverstein. Magistral readings of the works for string quartet by the Tokyos, especially the 3rd piece « Cantique » from the Three pieces for string quartet. Finally, one of the first serial works by Stravinsky, the Three songs from William Shakespeare for voice, violin, flute and clarinet (1953) the author was able to produce some ‘Stravinsky’, even with Schoenberg’s technique… |
Les « princes du quatuor à cordes » comme je serais tenté de les surnommer étaient donc à la cité de la musique le 21 janvier dernier. Je n’ai pu malheureusement y assister, mais c’était en live sur Medici.tv. Il y a quelques mois, le 1er violon, Vaclav Remes, a été frappé de dystonie, maladie nerveuse qui le vit dans l’impossibilité croissante de jouer du violon. On imagine son malheur et l’angoisse des 3 compères restants. Je ne sais la part prise par mon ami Pierre Barbier dans la décision, mais c’est Pavel Hula, premier violon du quatuor Kocian qui le remplaça, quatuor qui faisait partie de ‘l’écurie Praga Digitals‘ (quatuors Pražák, les très prometteurs Zemlinky, Trio Guarnieri, etc.). L’alchimie délicate du quatuor semble avoir été retrouvée avec le très sympathique Pavel. Les 2 quatuors de Rihm sont bien intéressants et les 2 Beethoven sont évidemment superbes. Certes le son du quatuor a changé, mais c’est toujours remarquable – quoiqu’en pensent certains pisse-froid sur le net – : la suite lyrique, donnée récemment aux Bouffes du Nord, malgré la présence saugrenue de la chanteuse dans le dernier mouvement (version originale oblige) était tout simplement sidérante (je n’ai chez moi que la version du Kronos quartet : sans commentaire !). Bref précipitez-vous sur medici et profitez du presto du 13e de Beethoven en bis, bien dans la lignée du défunt quatuor Smetana. |
The ‘princes of the string quartet’ gave recently a concert in Paris (01/21/12) with Rhim quartets 4 & 12 and Beethoven quintet op. 29 and quartet 7, with the presto of n°13 as a bonus. It’s been live on Medici.tv |