Un livre épatant d’Étienne Barilier dont on a déjà pu rendre compte de son ouvrage sur Alban Berg ou de son roman Piano chinois.
Un de ses premiers titres (1988), ce roman nous tient en haleine malgré le sujet : un pianiste suisse traverse une dépression à la suite d’un papier dévastateur d’un critique musical reconnu. Il retrouvera en villégiature au Portugal ce même critique ainsi que la jeune veuve d’un compositeur contemporain. Entre idylle naissante, joutes avec le critique et la question lancinante du caractère génial du compositeur défunt au travers de sa sonate pour piano, l’affaire se terminera assez mal…
Au risque de se répéter, c’est épatant d’intelligence, de malice, de profonde compréhension de la musique et ça se lit comme un polar. On peut le trouver en cherchant bien sur le Net.
Leçon d’honneur à l’Université de Lausanne le 6 mai 2013
Au fait, « Musique » est le nom du chat de la veuve qui sera le confident muet du pianiste tout au long de l’ouvrage.