Création publique à Gaveau ce soir de cette pièce pour orchestre « Oh mon Dieu, c’est plein d’étoiles » de 10′ environ, le titre étant la dernière phrase d’un astronaute dans « 2001 l’odyssée de l’espace » d’Arthur C. Clarke écrit d’après le film éponyme de Kubrick. On retrouve la légèreté et l’élégance du compositeur tout au long de cette pièce qui associe figures rythmiques dans l’aigu (violons, harpe, percussions) à des à-plats de cordes, un peu « à la Ives ». L’accumulation dans le temps de ces éléments finit par conférer à l’œuvre une ambiance mystérieuse.
On est décidément gâté en création après Le passage du Styx d’Hugues Dufourt vendredi dernier…
« Création publique », cette œuvre ayant été donnée fin 2014 à l’Académie des Beaux-Arts : Régis campo a en effet obtenu le (1er) Prix de commande de la Fondation Simone et Cino del Duca en 2014, prix remis à un compositeur français, ou travaillant en France, lui permettant la création d’une œuvre courte pour orchestre. Très belle réalisation de l’Orchestre Colonne sous la direction de Laurent Petitgirard.
À noter qu’un prix d’interprétation est attribué à un jeune musicien, à titre d’encouragement. Le Prix d’interprétation 2014 a été attribué à la pianiste Marie Vermeulin.
alors, comment vous dire…. y’a juste un léger problème de chronologie et de paternité, là ^^
arthur C. Clarck n’a pas écrit 2001 l’odyssée de l’espace d’après le film de kubrik, mais c’est bien l’inverse !! kubrick a réalisé son film à partir du roman de arthur c. clarck ^^ il serait bon, quand on rédige un article journalistique, même quand cela concerne la musique, d’être oprécis et exact s’il vous plait !
merci de vos bons conseils, il n’y a d’ailleurs pas que dans le domaine de la musique qu’un article devrait être précis et exact.
Je n’avais fait que reprendre les propos du compositeur qui figuraient dans le programme.
La chose semble plus complexe d’après Wikipedia :
La célébrité lui vient grâce à son livre 2001 : l’Odyssée de l’espace. Le 22 avril 1964, Clarke rencontre en effet le réalisateur Stanley Kubrick au restaurant Trader Vic’s du Plaza Hotel de New York3. C’est à partir de cette rencontre que les deux hommes décident de travailler ensemble sur le projet. Le film est fondé sur la nouvelle La Sentinelle que Clarke a transformée en roman à l’époque où Stanley Kubrick en tirait un film. Les deux versions diffèrent légèrement l’une de l’autre.