Santtu-Matias Rouvali est un percussionniste finlandais de 33 ans, devenu chef d’orchestre, maintenant à la tête de l’orchestre symphonique de Gothenburg et chef invité au Philharmonia ; il a par ailleurs aussi bien enregistré du John Adams que du Toshio Hosokawa. Encore une symphonie de Sibelius par un orchestre du Nord ? Oui, mais c’est remarquables, cela fait trois fois que je l’écoute et j’y trouve à chaque fois matière à ravissement.
On ne sait qu’admirer le plus dans cette interprétation, le ‘drive’ de la direction, la respiration générale, l’équilibre instrumental, le relief dans cette première symphonie, qui n’est certes pas la 2, la 5 ou la 7 mais qui ici intéresse de bout en bout. Le fruité des timbres, les atmosphères de En Saga sont remarquables.
Je l’avais mis sur la chaîne en faisant autre chose et me dit que j’avais dû m’emballer et que ce n’était pas si terrible que ça. En fait j’avais mis la version P. Järvi / Orchestre de Paris qui vient de sortir… On a l’impression que c’est « filé » et pas pris « à bras la partition » comme avec Rouvali.
Ici, en 2013, tout jeune donc, à Paris dans Lanterna magica de Kaija Saariaho (Bonjour Hélène Devilleneuve !)