C’est un problème quand on n’aime pas le tango ou Piazzolla (le pire : le Buena Vista social club, opinion qui m’a valu nombre de sourcils dubitatifs…). Bref, j’ai déjà fait trois papiers sur ce pianiste, dont une interview pas top, car télécommandée, chose que je ne referai jamais. Au passif, un label dont le directeur a semble-t-il quelques soucis – à l’actif, deux superbes photos du pianiste, prises je ne sais où, en tout cas pas à Béthune, mais cela change des couvertures tristounes !
Une introduction qui n’a pas l’air très sympa, pourtant j’ai adoré ce disque. Vittorio Forte fait partie de ces artistes – j’insiste sur le terme – qui vous intéressent, même si la musique n’est pas forcément transcendante. On va se répéter une fois de plus : beauté de la ligne, des sonorités, intelligence de la partition. Très beau Fazioli (les photos du livret me rappellent le magasin Steinway de Pescara visité grâce à John Anderson). Ici pas déhanchement intempestif ou de pamoison, juste de la musique, certes argentine ;-). J’essaye de lire le livret mais la couleur rouge de la police défie mes vieux yeux… La 4eme de couverture est pire : c’est écrit en vert d’eau sur fond orange… Alors, je dirais simplement que l’on passe à l’écoute des moments aussi nostalgiques qu’ensoleillés.
Un rrès beau disque Mirare.
