A propos du volume 27 « Catharsis » de la série « Les Musiciens et la Grande guerre » j’avais écrit « Reste la pièce de de Séverac où je préfère la lumière du piano de Billy Eidi (Timpani) au son un peu grêle du Steinway de 1906 utilisé ici. »
C’est ce piano lumineux que l’on retrouve ici dans les treize barcarolles de Fauré. Il se trouve que j’ai trouvé ce papier des Amis de la musique française signé Lionel Pons, qui enseigne l’analyse au Conservatoire national à rayonnement régional de Marseille « PIerre Barbizet » et à l’Université d’Aix-Marseille. Difficile d’écrire quelque chose d’intéressant après ce papier !
Disons simplement que dès les premières notes, l’oreille est attirée : le style, la galbe des phrasés, la limpidité du discours, le perlé du toucher, les couleurs de ce piano très bien enregistré : tout capte l’oreille de l’amateur.
Ces treize pièces ont été composées entre 1880 et 1921. On pourrait penser que c’est indigeste, pas du tout tant Bily Eidi excelle à caractériser chacune d’entre elles.
Il est curieux d’ailleurs que presque aucun pianiste d’envergure internationale n’ait enregistré cette intégrale.
Je ne connaissais pas cette oeuvre, merci beaucoup de l’avoir partagée !