Je n’avais écouté que le trio pour clarinette, qui m’avait paru un tout petit peu fade, malgré la beauté du jeu de l’instrumentiste. Mais assistant hier soir à une soirée de présentation des nouveautés Klarthe, j’ai été envoûté par la deuxième partie de la soirée : le quintette pour clarinette avec les mêmes Florent Héau et le Quatuor Voce.
J’ai retrouvé exactement les mêmes qualités dans cet enregistrement, avec une balance parfaite entre les instruments. Le timbre de Florent Héau est magnifique d’harmoniques et de chaleur, sa maîtrise des dynamiques parfaite, l’Adagio est à pleurer de bonheur. dans son introduction l’artiste prévenait le public qu’il allait écouter une oeuvre dramatique (Brahms entrepris pour la clarinette ces deux œuvres et deux sonates après une année stérile), je parlerais plutôt d’une nostalgie intense et consolatrice – mais c’est plutôt un CD pour l’automne (la saison, as la vie).
Un grand bravo également au Quatuor Voce, quelle osmose avec le soliste hier soir !