Il y a des CDs qu’on laisse au fond des piles : le titre est générique, on ne sait pas à quels instruments on aurait à faire et les deux artistes ont l’air de faire la tête sur la photo de couverture…
Mais à la première écoute, ce CD « saute » aux oreilles et dès lors on sait que ce sera réussi et intéressant.
Le fil conducteur est donc la fantaisie pour violon (J.-S. Bez, à droite…) et piano. Un programme très varié : L. Boulanger, Schumann, Alécian, Dvořák, Kreisler, Schoenberg, Mathieu, Messiaen et Samazeuilh.
On apprécie tout du long la finesse du jeu au violon, la qualité de toucher du pianiste, l’entente des deus partenaires et surtout la poésie qui se dégage de ce programme.
On notera la finesse de la musique de Lili Boulanger dans deux pièces tant dans un primesautier D’un matin de printemps que dans un Nocturne rêveur. Une parenthèse romantique avec la transcription pour violon des Phantasiestükce de Schumann et deux pièces de Dvořák / Kreisler et Kreisler lui-même. La Fantaisie élégiaque de Samazeuilh est une très belle œuvre d’obédience franckiste avec une partie de piano très développée.
Deux pièces post-romantiques du québécois André Mathieu (1929-1968) et une fantaisie récente de la compositrice franco-arménienne Eugénie Alécian amènent à deux chefs d’œuvre : la Fantaisie op.47 de Schoenberg et celle de Messiaen (1933).
Un programme original et copieux magnifiquement interprété.
j’aime beaucoup tres refraichisant
SI VOUS PASSEZ PAR CAEN CE SERA AVEC PLAISIR DE VOUS ECOUTER