Elisabeth Leonskaja vient de recevoir à 74 ans la distinction des International Classical Music Awards pour l’ensemble de sa carrière et publie ce double album Schumann avec : les deux sonates, les Variations Abegg, les Papillons, les Etudes symphoniques – et les Etudes posthumes et les Geistervariationen.
L’éditeur allemand eaSonus où Leonskaja enregistre dorénavant ne mettant pas à disposition ses enregistrements sur les plateformes de streaming, je serai assez bref, on peut néanmoins entendre quelques extraits sur leur site (lien en dessous de l’image).
On est presque à saturation avec les 44 pistes de variations en 77’… Il faut mieux écouter chaque cycle à distance pour mieux apprécier les grandes qualité de cette « grande dame du piano » (je n’ai pas ajouté russe à dessein, ne sachant pas ce que cela signifie musicalement : il suffit d’écouter Richter vs Gilels. Il y a en a qui la qualifie « dernière », c’est sympa par exemple pour Kissin ou Volodos…
Bref, ici tout ‘coule de source’, très beau toucher, grande homogénéité, ça ne « claironne » pas comme parfois. Du grand piano.
Les sonates montrent manifestement une profonde appropriation des œuvres. On peut trouver que cela manque de panache ou de « folie », mais il y a de nombreux passages merveilleux de poésie.
Livret intéressant insistant sur le gout de Schumann pour le spiritisme et la cryptographie musicale.
Son prochain récital à Paris devrait se tenir le mercredi 10 juin au TCE si le « virus chinois » le veut bien…