Ivan Wyschnegradsky – Libération du son – Symétrie
Qui connaît Ivan Wyschnegradsky (1893-1979), compositeur d’origine russe qui vécut en France de 1920 à sa mort ? Qui sait que Pierre Boulez était – entre autres – au piano pour la création de certaines de ses œuvres, qu’il était admiré notamment de Messiaen et de Dutilleux et qu’une certain Stockhausen s’essaya aux échelles microtonales ? Fortement influencé par Scriabine (et Busoni), il chercha, au-delà des théories de Schoenberg et de Nicolas Obouhow à créer ce qu’il appelait « un nouvel espace musical » au travers d’un « ultrachromatisme » employant des quarts de ton, voire des divisions encore plus fines. Il écrivit ainsi nombre de compositions en quarts de ton, soit pour des pianos spécifiques à plusieurs claviers, soit, plus commodément, pour des pianos accordés différemment. Ici une de ses œuvres en quarts de ton (prélude échelle chromatique 3). Cet ouvrage, très sérieusement fait comment souvent chez Symétrie, dirigé par Pascale Criton, réunit l’essentiel de ses écrits et correspondances, accompagné d’une superbe iconographie :
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