Heure inhabituelle à l’Amphithéâtre de la Philharmonie : présentant l’œuvre d’Edith Canat de Chizy, le second violon disait « ce soir » au lieu de « ce matin »… A 11h donc, le Quatuor Van Kuijk donnait le 3e de Beethoven, les Cinq mouvements op. 5 de Webern, la création française de En noir et or – Quatuor à cordes n°4 d’Edith Canat de Chizy puis en deuxième partie La jeune fille et la mort.
Ce petit papier car le concert était enregistré et sera diffusé je crois sur France Mu le dimanche 24/1 à 12h. Deux grandes satisfactions :
- la découverte d’un quatuor français, créé en 2012, superbe d’intonation, de stabilité rythmique (pas de leader), d’homogénéité (les deux violonistes du même niveau), de beauté de son. Ils étaient épatants notamment dans Webern – précision et affect – et Canat de Chizy – virtuosité sans faille. On pourra apprécier leur beauté sonore dans un extrait de leur récent CD :
- la création du quatrième quatuor d’Edith Canat de Chizy, inspiré d’un tableau éponyme de Whistler, difficile à reproduire sur écran – cf. les différentes variations ici – musique toute en couleurs, mouvement et fluidité.
« À vos cassettes ».