Immense succès hier soir pour le Quatuor Oïstrakh dans une Philharmonie 2 archipleine.
Au programme, Quattersatz de Schubert, Borodine 2 et Chosta 3.
Un Quattersatz à couper le souffle débutait ce programme vigoureusement, ils ne nous auront plus lâché de toute la soirée. Ils font preuve de qualités presque extraterrestres : finesse de jeu et ampleur symphonique, contrôle de la dynamique, ensemble parfait (à peine s’ils ont besoin de se regarder), intonation impeccable, engagement, variété des expressions…
J’étais content d’avoir été un des premiers à remarquer leur premier disque (suivi d’un second et d’un récital du premier violon Andrey Baranov) : les impressions d’alors ont été largement confirmées hier soir. On oubliait vite le volume un peu important de la salle pour ce type de formation.
Y a-t-il un ‘revers à la médaille’ ? Fort heureusement l’auditeur est tellement transporté que cela annihile tout esprit critique, peut-être une supériorité technique du 1er violon (qui était le seul à lire les partitions sur tablette).
J’y ai retrouvé par hasard mon amie la peintre Raphaelle Pia qui en était baba… Vivement un prochain concert à Paris.