Bruno Mantovani - Cadenza n° 1 pour percussion et ensemble Peter Eötvös - Steine pour ensemble Pierre Boulez - Dérive 2, pour onze instruments Ensemble Intercontemporain - Peter Eötvös - Gilles Durot, percussionniste
L’Ensemble Intercontemporain conviait le public à une présentation de la création de Mantovani et sa nouvelle œuvre et à la générale de l’œuvre. Si de nombreux compositeurs préfère la découverte « brute » de leurs créations, je suis d’un avis contraire et ai beaucoup apprécié cette présentation. Cette même présentation avec des illustrations sonores, c’eut été parfait.
Bruno Mantovani, ancien percussionniste, déclare volontiers être entouré pour ce concert de son grand-père (Boulez) et père (Eötvös) en musique et fit part de sa difficulté première pour la composition de cette pièce : parce qu’il pratique « l’instrument » et que celui-ci est moins défini qu’un piano ou un instrument à cordes ; il est pas essence multiforme et il ne voulait pas retomber dans des tics d’écriture pour la percussion contemporaine « pas de Bricorama de la percussion » !.
Il voulait bien sûr de la virtuosité, une passacaille introduite par un gong balinais qui reviendra une seule fois avant la fin, une partie un peu répétitive de percussion, très virtuose mais jouée piano, et une partie d’impacts de plus ou en plus resserrés, imperceptiblement au début. Et puis l’idée d’accompagner les toms par exemple pour faire en sorte que l’instrument rythmique devienne en quelque sorte harmonique (et inversement) et de citer le fameux enregistrement :
L’ensemble est disposé en deux parties avec chacune son installation de percussions, le soliste passant de l’une à l’autre, avec une autre section de percussion plus réduite au fond. En fait le travail compositionnel a conduit à l’écriture d’un pièce pour percussions qui aurait été orchestrée par la suite.
Soliste extraordinaire – Je ne sais si cela a été corrigé, mais la fin de la partie soliste lorsqu’il joue dans le groupe de droite m’a paru écraser le reste de l’ensemble… Une question que je n’ai pu lui poser : Cadenza n° 1 ?