Pierre Boulez – Répons – IRCAM / DG
Disposition
cf. avec une liste intéressante d’œuvres « spatialisées »
C’est une œuvre d’écoute exigeante, de près de trois quarts d’heure, en 8 sections, avec une introduction et une coda finale. L’auditeur du CD ne pouvant plus avoir recours à la quadriphonie dans son salon, il perd ce sentiment d’immersion sonore et s’attache alors lors de l’audition à trouver des points de référence, de correspondances dans cette œuvre foisonnante, ce qui n’est pas immédiat, mais rend l’écoute passionnante. Pour se repérer dans cette spirale, je conseille d’aborder l’œuvre par l’introduction et la coda ; en restreignant ainsi l’écoute, on perçoit nettement la cohérence de la pièce. Le disque présente en complément dialogue de l’ombre double de 1985, pour clarinette seule et électronique, pièce ludique et plus abordable. Si tout cela vous fait peur, abordez la musique de Boulez par Rituel et ses Notations dans leur version orchestrale.
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It is a work of demanding listening, of almost 45 minutes, in 8 sections, with an introduction and a coda. The listener of the CD who cannot anymore listen in quadriphonia in his living room, loses this feeling of sound immersion and then seek points of reference, of correspondences in this abundant work, which is not immediate, but makes listening enthralling.
To locate oneself in this spiral, I advise to approach the work with the introduction and the coda; by thus restricting listening, one perceives the clearly coherence of the work. The disc presents in complement Dialogue de l’ombre double from 1985, for soplo clarinet and electronic, a playful and more accessible work. If all that frightens you, approach Boulez music by Ritual and Notations in their orchestral version. |
Une vidéo intéressante prise du cymbalum : cf. aussi une interview assez récente et quasi-testamentaire |