Il s’agit du premier disque de cette pianiste d’origine ukrainienne, premier disque au programme copieux, enregistré en avril dernier.
C’est un piano bien sonnant, très « dans la touche » pour des interprétations à la fois décidées et directes sans les affèteries que l’on trouve parfois sous les doigts de grands noms, c’est de plus très bien enregistré. C’est à la deuxième écoute que l’on ressent mieux la cohérence du discours dans Kreisleriana, avec de très beaux moments d’intériorité comme le n°4.
On appréciera tout autant les études Paganini de Liszt données avec l’abattage te le sens de la phrase qui conviennent, quels timbres dans La Campanella par exemple !
Et puis voilà qu’un petit jeune, un certain Philippe Entremont, qui, à l’approche de ses 87 ans, est venu rejoindre son « élève » pour les valses de Brahms à quatre mains… Et c’est une lecture superbement timbrée, tantôt pimpante, joyeuse ou tendre, d’une clarté absolue et d’une évidence confondante ! On se les remet aussitôt…
Un très beau disque Neos.