Orchestre de chambre de Paris – Wagner – Schumann – Douglas Boyd
Wagner : Siegfried Idyll – Wesendonck Lieder – Schumann : Symphonie
n° 4 (version originale de 1841)
Reprise de contact pour la saison avec l’OCP.
Ça commençait moyennement avec la version de chambre de Siegfried Idyll ; s’il y avait de l’élégance et de la douceur, il y avait aussi des problèmes d’équilibre et le violon étant en délicatesse avec l’intonation. A noter la trompette qui intervient quelques secondes seulement.
Puis les Wesendonck, superbement interprétés par Yvonne Naef, grande voix, grande présence, belle projection sonore ; d’ailleurs, la mezzo-soprano « dirigeait » en quelque sorte la ligne musicale, avec un très bel accompagnement orchestral.
Puis la version originale de la 4e de Schumann. Il paraît que Brahms la préférait à la version remaniée de 1841. On est toujours un peu dubitatif sur les critiques prononcées envers Schumann orchestrateur, on le deviendrait moins à l’écoute de cette première mouture (je trouve que le finale a été amélioré dix ans plus tard).
En se référant à une discographie extensive de la deuxième, on remarquera que je ne suis pas un fan des interprétations en formation de chambre des symphonies de Schumann. Mais si j’ai été gêné au départ par des coups d’archets un peu courts, l’ensemble a été mené sur des tempi rapides, avec des accents scandés, de l’entrain, du dynamisme, donnant au tout une interprétation très décidée et remarquablement défendue par l’orchestre de Douglas Boyd. Au total une belle soirée.