Nouveautés Vincent Bernhardt

Ce n’est pas la première fois que l’on loue les prestations du claveciniste, organiste et chef d’orchestre Vincent Bernhardt. Ni de sa comparse Sue-Ying Koang, notamment dans sa redécouverte récente de la musique du suédois Johan Helmich Roman.

Torelli

Ce nouvel enregistrement est une première mondiale consacrée à des œuvres inédites de Giuseppe Torelli (1658-1709). On trouvera ici deux trios à deux violons, un concertino et deux Sinfonias pour deux violons. L’ensemble est entrecoupé de pièces pour orgue seul de Giovanni Paolo Colonna (1637-1695) et Giulio Cesare Arresti (1619-1701). Comme pour le précédent programme Torelli, on est est pris par la beauté des couleurs, l’élégance et la souplesse rythmique de l’ensemble et l’intériorité des mouvements lents. Une nouvelle réussite.

Les voici dans un répertoire à peine plus tardif :


Le Clavier bien tempéré

Après la première partie du corpus parue en 2020 et dont le parution m’avait échappée, voici le deuxième, en deux CDs.

Ici, Vincent Bernhardt propose un voyage instrumental en choisissant trois instruments typiques du milieu du XVIIIe siècle : un clavecin de salon à deux jeux, un clavicorde et un pianoforte. C’est une entreprise intéressante avec ses inconvénients : les volumes sonores des instruments sont différents, enregistrés chacun dans un lieu également différent. La musicalité de l’interprète, avec une liberté / variété de jeu plus importante que celle du volume 1 car la musique avait évolué en vingt ans. Un album non pas didactique mais interrogatif de l’œuvre et des instruments de l’époque.

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