De rapides commentaires de CD qui nous sont parvenus récemment.
Saint-Louis – Chroniques et musiques du XIIIe siècle – Ensemble vocal Notre-Dame de Paris – Sylvain Dieudonné, direction
Voilà un programme construit autour de Saint-Louis : sa vie (naissance baptême, éducation couronnement, mariage et vie à la cour) et ses croisades infructueuses d’autre part. L’ensemble, très fourni, présente alternativement récits, motets, litanies, pièces instrumentales, chansons… Tout cela paraît fort bien interprété, on connaît la qualité de l’Ensemble vocal Notre-Dame de Paris, mais ce programme si varié, s’il a dû rencontré un grand succès en concert paraît un peu hétéroclite au disque.
Ici, quelques vidéo amateur. On peut l’acquérir ici.
« L’anonyme parisien » – Pièces de viole de Charles Dollé (ca 1710 – ca 1755) – Robin Pharo, viole de gambe (+ basse continue)
Je le signale pour les amateurs de ce type de musique très « Marin Marais », écrite par un compositeur bien peu documenté. Très beau style d’exécution. On peut l’acquérir ici.
Giovanni Bassano (ca 1558 – ca 1617)- Ricercare per instrumenti insienne – La guilde des Mercenaires
Ce serait donc lui qui fait partie des quatre « musiciens » sur le tableau des Noces de Cana de Véronèse (qui, pour être dans le mélange des genres actuel, serait l’ancêtre de la pochette de Sergeant Pepper’s…).
C’est une musique agréable, enjouée, excellemment exécutée sur de multiples instruments (j’en ai compté une bonne quinzaine). Commencer par le magnifique Bendicta es plage 18.
Détails et achat ici.
Nova Europa – Mélodies d’un monde en mutation – Seconda Prat!ca
C’est peut-être une question de goût mais comment peut-on créer de tels designs de pochettes… En regardant de plus près, on se dit qu’on nous refait le coup de Gabriel Garrido, avec sa série d’enregistrements consacrés à la musique baroque latino-américaine sous le titre Les Chemins du Baroque, avec toujours le risque de frôler la Missa Criolla…
Mais le programme est ici bien équilibré entre pièces religieuses européennes et celles de couleur plus locale. C’est surtout un disque très vivant, avec des chanteurs parfois un peu ‘rudes’ mais cela contribue à cette vie ressentie. L’écoute fait vite oublier la pochette…
On peut l’acquérir ici.
Mais je me sauve, j’ai plein de Kurtag, Ligeti et consors qui m’attendent…