La pochette indique : « Acte de naissance de l’Ensemble 1529 : comme une date historique pour une musique qui se construit comme un souvenir de l’éternel présent, puisant dans la musique ancienne et sa dimension spirituelle, mais aussi dans une quête de modernité aux espaces insondables. Avec cet opus discographique, Renaud-Gabriel Pion explore de nouveaux territoires sonores où l’accident providentiel est de mise. »
Et sans être marseillais, on se dit en lisant cela : oh punaise !
Comme on me l’a envoyé, je le mets quand même sur la platine et me dis dès les premières secondes, moi qui ne suis pas fan des répétitifs ou des planants façon Pärt ou encore de Mike Oldfield, oh pétard !
Mais je laisse tourner le CD et que me voilà pris par cette musique !
D’abord il est assez rare (cf. néanmoins Yann Robin) qu’un compositeur contemporain utilise autant le registre grave. L’ensemble est composé en effet de quatre violoncelles, trois tubas, marimba et cloches tubulaires, trompette, guitare électrique et batterie, Renaud-Gabriel Pion étant aux anches et à la basharpa (?).
C’est en fait une musique très prenante, rituelle ou processionnelle, parfois légèrement jazzy, souvent modale.
C’est une musique vraiment envoûtante, mais je connais un antidote : l’anthologie Régis Campo parue chez le même éditeur…