Mitsuko Shirai – Hartmut Höll – European song-book
Un magnifique panorama de mélodies du XXe siècle (15 compositeurs…) Programme passionnant, intelligent et magnifiquement interprété.
Otmar Schoeck (1866-1957) – La lueur silencieuse op. 60 (1946) : La fontaine romaine
Une introduction pimpante, délicieuse de ce compositeur suisse. Alban Berg (1885-1935) – Quatre Lieder op. 2 (1909/1910). Contraste saisissant avec ces œuvres de jeunesse très sombres. Certes la chanteuse n’a pas les moyens vocaux de Jessye Norman, mais c’est très bien interprété (malgré un certain manque de consonnes) et l’accompagnement est excellent. Paul Hindemith (1895-1963) – Deux chansons sur des poèmes d »Oscar Cox : Image (1955)
Un petit lied en anglais, une colle à poser aux amateurs ! Seppo Nummi (1932-1981) – Vuorlla -1956)
Un lied simple et enjoué de ce compositeur finnois. Benjamin Britten (1913-1976) – Six extraits de Hölderlin, op. 61 : Le milieu de la vie (1958)
Sans grand intérêt. Anton Webern (1883-1945) – Cinq lieder sur des poèmes de Stephan George, op. 4 (1908/1909)
5 lieder à la tonalité très élargie et d’une prenante poésie. Ottorino Respighi (1879-1936) – Cinq œuvre lyriques : Temps très lointains (1917)
Très belle œuvre, magnifiée par le pianiste. Toujours ce problème de prononciation : il m’a fallu du temps pour saisir que le texte était en italien… Luciano Berio (1925-2003) – Quatre chansons populaires : Ayant grand désir (1946/1947)
ça ne sonne curieusement pas plus moderne que Respighi, morceau très vivant avec une superbe partie de piano. Ernst Krenek (1900-1991) – Chants d’automne : Ballade de la fête (1931)
Une pièce longue (8′) sur un texte du compositeur, dans un style Sprechgesang. Hanss Eisler (1898-1962) – A une ville (« Heidelberg ») (1943) – Souvenir d’Eichendorff et Schumann (1943) – Et le désir meurt aussi (1953)
On est la plus proche du cabaret, avec une musique simple mais efficace. Claude Debussy (1862-1918) – Noël des enfants qui n’ont plus de maison (1915)
C’est très bien même si la voix manque toujours d’articulation. Françis Poulenc (1899-1963) – C (1943)
Très belle chanson, magnifiquement interprétée.
Louis Beydts (1895-1953) – La colombe poignardée (1945)
Un compositeur français, notamment d’opérettes, bien oublié ; pièce guère mémorable. Karol Szymanowski (1882-1937) – James-Joyce-Lieder op. 54 : Douce dame ne chantez pas – Penchez-vous à la fenêtre – Les cordes sur la terre et dans les airs – La pluie est tombée tout le jour (1926)
Toute la sophistication harmonique du compositeur polonais. Wilhelm Killmayer (1927-) Lieder sur des poèmes de Peter Harding (1993) : A mon autre voix – A un couple de pigeons – Sur un auto portrait de Carl Philipp Fohr
Un compositeur allemand contemporain, une musique qui fait penser un peu à Hindemith, très dépouillée et prenante.
Poulenc – « C » :
A splendid panorama of melodies of the XXe century (15 type-setters…) Enthralling, intelligent program and magnificently interpreted.
Otmar Schoeck (1866-1957) – Der römische Brunnen op. 60 (1946):
A lively and delicious intrudction from this of Swiss composer. Alban Berg (1885-1935) – Lieder op. 2 (1909/1910).
What a contrast with these very dark early works. Admittedly the singer does not have the vocal means of Jessye Norman, but it is very well interpreted (in spite of a certain lack of consonants) and the accompaniment is excellent. Paul Hindemith (1895-1963) – Image (1955)
A small English Lied, a trick question for amateurs! Seppo Nummi (1932-1981) – Vuorella (1956)
A simple and youthfull Lied by this Finnish composer. Benjamin Britten (1913-1976) – Hälfte des Lebens Hölderlin, op. 61 (1958)
Without much interest. Anton Webern (1883-1945) – Five Lieder nach Gedichten von of Stephan George, op. 4 (1908/1909)
5 Lieder with a very widened tonality and of a fascinating poetry. Ottorino Respighi (1879-1936) – Tempi assai lontani (1917)
Very beautiful work, magnified by the pianist. Always this problem of pronunciation: it was necessary for time to me to seize that the text was in Italian… Luciano Berio (1925-2003) – Avendo gran disio desire (1946/1947)
It sounds curiously less modern than Respighi, a very alive piece with a superb piano part. Ernst Krenek (1900-1991) – Songs of autumn: Ballade vom Fest (1931)
A rather long piece (8 ‘) on a text of the composer, in a Sprechgesang style. Hans Eisler (1898-1962) – An eine Stadt (“Heidelberg”) (1943) – Erinnerung an Eichendorff und Schumann (1943) – Und endlich stirbt die Sensucht doch (1953)
We are here closer to the cabaret, with a simple but effective music. Claude Debussy (1862-1918) – Noël des enfants qui n’ont plus de maison (1915)
It is very well done even if the voice always misses articulation. Francis Poulenc (1899-1963) – C (1943)
Very beautiful song, magnificently interpreted. Louis Beydts (1895-1953) – La colombe poignardée (1945)
A French composer, in particular of operettas, forgotten; not really memorable. Karol Szymanowski (1882-1937) – James-Joyce-Lieder op. 54 : Gentle lady – Lean out of the window – Strings in the earth – Winds of May – Rain has (1926)
All the harmonic sophistication from the Polish composer. Wilhelm Killmayer (1927-) Lieder nach Gedichten von Peter Harding (1993): An meine andere Stimme – An ein Taubenpaar – Auf ein Slebsbildnis von Carl Philipp Fohr
A contemporary German composer, a music which makes think a little of Hindemith, very stripped and fascinating.