Meilleures versions du Sacre du printemps (3/3)

Meilleures versions du Sacre du printemps (3/3)
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stravinsky2

 Tableau des versions avec temps et notes : Rite of Spring - Complete compared listenings
C’est reparti pour une trentaine de versions supplémentaires…  :

55 – Yannick Nézet-Séguin – Philadelphia orchestra – 2013
J’ai été suffisamment critique vis-à vis de ce chef boulimique (cf.) que je suis ravi de saluer cette interprétation. Superbes phrasés dans l’intro du I, belles atmosphères ensuite. Très belles sonorités pour les Rondes de printemps (très belle prise de son d’ailleurs). Tout le reste est de très haut niveau, avec de superbes instrumentistes, avec des tics ou trucs de chef qu’on attend et qui se produisent (les timbales au début de la glorification…). Le problème c’est que tout ce beau travail ne concerne guère… 7

56 – Karel Ancerl – Philharmonie tchèque – 1960
Le chouchou de la critique française… L’intro du I est correcte, la Danse des adolescentes, bien rapide, sèche, très Petrouchka, le Jeu du rapt est très bien construit, etc. Ce chef a toujours été un mystère pour moi : admiratif devant tant de maîtrise, comme un plan d’exécution superbement réalisé, mais pas une seule mesure ne me touche ! J’hésite entre 4 pour l’ennui et presque 10 pour l’admiration, ce sera 7,5 car la fin du II s’anime et prend presque corps…57 –

Igor Markevitch – London symphony – 1962 – Live
Très belle intro du I, après ça devient un peu quelconque, ça manque de fraîcheur et d’allant. À noter qu’il est celui qui savait mettre en valeur les quelques notes de fin de passage qui annonçaient la transition vers un autre. 6,558 – Otmar Suitner – StaatsKapelle Dresden – 1962
Une intro lourde, appuyée, très vivante, des Augures frappés au réalisme socialiste ? La Danse des adolescentes est un peu statique, Rondes printanières correctes, l’intérêt s’émousse un peu ensuite, le reste est du même acabit, avec des passages assez plats (Action rituelle des ancêtres). Bref, ça ne sort pas du lot, malgré une fin un peu plus impétueuse. 6,5

59 – Riccardo Muti – Philharmonia orchestra – 1971
C’est superbe, on reconnaît bien la personnalité de l’orchestre, c’est sans doute une des meilleures versions qualité instrumentale / qualité de la direction. Quelques idiosyncrasies du chef comme dans Verdi (l’emballement d’un geste de quelques passages) que j’ai toujours trouvé assez bluffant. Est-ce « génial » ? Ça me rappelle la Messe D. 950 de Schubert que j’ai pu entendre à Saint-Denis, par Chung, Harding et Muti ; à chaque fois en rentrant je mettais Kubelík (en concert également) pour m’assurer que l’œuvre était quand même mieux que ce que j’avais entendu… Mais le meilleur était sans conteste Muti. 8

60 – Sixten Erhling – Swedish Radio symphony orchestra – 1988
Pas d’allumettes suédoises ici pour mettre le feu, des passages très élégants, une version sympathique… 6,5

61 – Simon Rattle – City of Birmingham symphony orchestra – 1989
De beaux timbres dans l’intro du I, mais sans relief ou animation particuliers. Pareil pour la suite, c’est propre, agréable, de très belles couleurs, mais on s’ennuie. 6,5

62 – Alexander Rahbari – BRT philharmonic orchestra – 1990
Ce n’est pas pire que certains pires prestigieux sur le papier, de belles intentions du chef, mais l’orchestre n’est pas vraiment à la hauteur. 6

63 – Yuri Simonov – Royal philharmonic orchestra – 1993
On connaît finalement peu ce grand chef russe, âgé maintenant de 73 ans. On se rappelle avoir été épaté de le voir vaincre une discographie en aveugle de la 1e de Prokofiev, un enregistrement quasi-inconnu. On perçoit les qualités d’un vrai technicien de l’orchestre, avec des attaques précises, une sonorité pleine des instruments, peu de fluctuations de tempo et tout ça fonctionne très bien. L’intro du I manque un peu de finesse. Un Jeu du rapt saisissant, en fait tout le I est étourdissant. Le II est superbe, avec une Glorification de l’élue également saisissanteun peu Rimsky et manquant peut-être un peu de sauvagerie à la fin. Disons que par rapport à Ozawa donc, Karajan, Svetlanov, Kubelik, Monteux, il paraît un peu moins sophistiqué, mais tout aussi efficace et finalement aussi artiste. Et c’est sans doute un des seuls où on a l’impression de voir défiler devant ses yeux la partition à l’écoute. 8

64 – Daniel Barenboïm – Orchestre de Paris – 1994
Intro avec des phrasés très travaillés, lente, prise de son manquant d’aération, ensuite ça ne « prend pas » : c’est plat, comme dans beaucoup d’autres versions ; quand l’influx n’y est pas, on peut faire tous les effets du monde, ça ne marche pas, les adolescentes sautillent gentiment, puis rien ne fonctionne, c’est de la soupe, je pense que sans chef avec une prise de son correcte, c’eût été mieux… Curieux quand on se rappelle des beaux Debussy Barenboïm / Paris chez DG.
On écoute rapidement le II par acquis de conscience : le début est assez poétique, puis l’intérêt s’effondre, ça devient mou. J’arrête là. 3

65 – Eiji Oue – Minnesota orchestra – 1996
« A Prof. Johnson 24 bits HDCD » : prise de son qui tient semble-t-il ses promesses, une intro à la fois sonnante et sautillante, plus tard des percussions genre coup de canon. L’ensemble est assez animé, virtuose, mais avec beaucoup de passages – d’enchaînements – à vide, en tous cas pas avides… Les rondes de printemps ont une saison vraiment fugace. Une lecture acérée, émaciée, vivante, mais qui en semblant écarter les barres de mesure, les suit finalement à la lettre… Les percussionnistes ont apparemment toute confiance dans leur chef, mais la fin du I est très animée et superbement menée. « Prof. Johnson » a mis trop de basses quand même, certains phrasés sont un peu plats, mais malgré la grandiloquence de la prise de son, c’est très bien dirigé et l’orchestre s’en sort bien. 7

66 – Zubin Mehta – New York philharmonic – 2007
Dans la série « DG concerts ». Une intro très bien articulée et vivante, de l’ambiance, des couleurs, le tout est bien mené, mais un peu étale. Très belles Rondes printanières. Le reste à l’avenant : une version de luxe, attachante, avec un vrai chef, mais qui manque un peu de nerfs. 7

67 – Marc Soustrot –  Orchestre des Pays de la Loire – 1994
L’époque où l’on pouvait encore éditer des CD d’orchestres « de province ». On a l’impression qu’il en manque dans l’intro… Disons que c’est très correct, avec notamment une belle Danse sacrale. 6,5

68 – Lorin Maazel – Symphonieorchester des Bayerische Rundfunks – 2009
« Le » technicien de la direction d’orchestre, ce que m’ont confirmé les chefs d’orchestre que j’ai pu rencontrer, même si cela a donné ces dernières années des résultats pour le moins inégaux. C’est agréable, soigné, bien agencé, une peu « Rimsky », mais pour des frissons ou de la sauvagerie, on repassera… 6,5

69 – Eliahu Inbal – Philharmonia orchestra – 2011
On était « fâché » avec ce chef depuis les critiques dithyrambiques d’Henri-Louis de la Grange sur son intégrale Mahler à Francfort, qui rétrospectivement firent autant de mal à celui-là qu’à celui-ci… Ça commence de façon très prenante, dans le tempo le plus lent de la sélection, on a un bon équilibre des parties, puis cela s’anime sans nuire à la lisibilité. La Danse des adolescentes est correcte, un Jeu du rapt bien mené, la 2e partie des rondes printanières est aussi très bien faite, la prise de son n’est pas de première qualité (elle semble curieusement varier au fil des morceaux, quelques montages audibles) et le tout semble s’émousser au fur et à mesure.
On trouvera pourtant de beaux moments dans le II (Cercles mystérieux des adolescentes),  La Glorification de l’élue est un peu épaisse (version 1947), la fin est bien mais manque de tension. 7

70 –Tugan  Sokhiev – Orchestre national du Capitole de Toulouse – 2012
Intro correcte, certaines voix secondaires peu audibles, ça semble un peu lâche, C’est ensuite rapide et manque singulièrement de présence, la prise de son n’aide pas. On dirait un orchestre en train d’accompagner le ballet : c’est assez aérien mais manque de consistance sonore. Le reste est à l’avenant. 6

71 – Daniele Gatti – Orchestre national de France – 2013
Une intro calme, bien timbrée mais statique, dès 1’30 » on sait qu’il ne se passera rien ! Ce n’est pas assez articulé, timbré, rythmé, vivant quoi.  Par la suite, il ne se passe rien du tout, un quasi-néant, genre Barenboïm / orchestre de Paris, un comble pour la nation qui a vu la création de cette œuvre… on entend même des instrumentistes à la peine, le reste est de la même eau tiède. 5

72 – Simon Rattle – Orchestre philharmonique de Berlin – 2013
L’intro est bien timbrée, posée, exotique mais est ensuite un peu bancale. Les Augures paraissent bien pépères, la Danse des adolescentes est bien statique. Les rondes printanières donnent une image bien amaigrie de la sonorité de l’orchestre (quand on voit les noms des successeurs potentiels à la tête de l’orchestre, on tremble…). On trouvera ensuite de belles sonorités, quelques belles atmosphères même, mais ça ne suscite guère d’intérêt. 6

73 – Ken-Ichiro Kobayashi – Japan Philharmonic Symphony orchestra – 2000 – Live
Chef (1940*) très estimé, notamment en Hongrie (il faudra bien faire un point sur les orchestres symphoniques japonais, comme pour les russes : on n’y comprend plus rien…). Intro très minutieuse, Augures bien sautillants, l’intention est nettement plus portée sur le détail que sur le tout, ça fait très soupe japonaise – au bon sens du terme, elles sont en général extraordinaires – mais de Russie païenne, point. Le reste est d’une superbe élégance – sans que ce soit mièvre – c’est animé, avec une Intro du II très poétique ; bref, c’est très bien fait, soigné, encore une fois très élégant, avec une Danse sacrale supérieurement menée ; assurément un grand chef. 7

74 – Yakob Kreizberg – Orchestre philharmonique de Monte-Carlo – 2013 (live)
Très belle introduction, la Danse des augures manque ensuite d’impact à cause d’une prise de son un peu lointaine. C’est une des versions où l’on entend le plus de choses. Les Rondes de printemps sont mystérieuses à souhait, etc. Tenue rythmique, évidence des enchaînements, tempi permettant le plus souvent à la fois de maintenir l’attention et d’obtenir des atmosphères prenantes. 7,5

75 – Charles Mackerras – Orchestre philharmonique de Londres – 1988
Ça commence plutôt bien, l’introduction est animée, la Danse des adolescentes est bien menée, à un tempo rapide, mais au bout d’un moment on cherche ce qui pourrait bien caractériser une réelle interprétation. Le reste est de la même eau : c’est très bien dirigé, vivant, mais manque de nécessité. 7

76 – Michel Tabachnik – Brussels philharmonic – 2013
C’est très décidé, on sent que ça va être « mené à la baguette », même si l’on n’aura pas les plus beaux timbres du monde. Même si elle est déjà loin, ça me fait penser à la version Craft. Les Augures sont rapides, mais appuyés, vivants. C’est un chef qui « avance » : on n’a même pas le temps « d’analyser » ce qui se passe ! On est dans l’œuvre et on sait que ça ne vous lâchera pas ; ne serait-ce l’orchestre, ce serait aussi bien qu’Ozawa / Chicago, l’exotique Karajan à part ! 8,5

77 – Igor Markevitch – RIAS Berlin – 1952
C’est live.  L’intro est brouillonne, l’orchestre à la peine, ce n’est pas ensemble, c’est ensuite très sec, c’est souvent caricatural, bref. 5

78 – Pierre Monteux – Orchestre National de France – 1952? (live)
Prise de son proche, du timbre ; on sent qu’il connait ça comme sa poche. L’intro est superbement agencée malgré un orchestre limite, on dirait de la roublardise ! Compte-tenu de la prise de son, les Augures font très ‘planches de bois »… C’est intéressant, très « nature », il donne l’impression que c’est très facile à diriger (moins à jouer semble-t-il : panique à la toute fin…). Et malgré les défauts de la prise de son, on se prend à écouter de bout en bout, la fin du I est implacable. On retrouve la même évidence dans le début du II et dans la suite. Une leçon de direction. 7,5

79 – Alan Gilbert – New York Philharmonic – 2012 – Live
Intro du I assez virtuose, c’est ensuite d’un motorisme mesuré, mais bien conduit, superbe pupitre de flûtes, la mise en évidence de certains passages aux vents confère un petit côté ‘Star Wars’. Ce chef sait tout faire – sans doute le meilleur de tous au niveau de la balance de l’orchestre- , il y a des passages ‘alla’ Stokovsky ou Karajan, ça fourmille d’idées, c’est très intelligemment dirigé, la Danse de la Terre par exemple.
L’intro du II est superbe dans ses dosages sonores, délivrant une sorte d’angoisse ; plus qu’un chef, on dirait un peintre, avec une superbe palette, l’orchestre philharmonique de New York. Un peu de folie en plus et une meilleure prise de son, c’eût été parfait. 8

80 – Daniel Barenboïm – New York Philharmonic – 2011
Après le naufrage de la version avec l’orchestre de Paris, nous voici à New York : ça commence mal, l’intro est plus animée mais moins poétique. La prise de son, un peu monochrome est vivante, dynamique et privilégie le quatuor (avec un fond de rumble au casque) ; mais par rapport à Paris 7 ans plus tôt, on a un chef sur l’estrade, avec certes des tempos un peu fluctuants, dans une approche plutôt lyrique, disons qu’on a du muscle mais que ça manque de nerf. Les cuivres de l’orchestre s’en donnent à cœur joie, alors qu’il faudrait veiller à ce qu’ils – aussi bons soient-ils – n’épanchent pas trop leur bedaine sonore- si dynamique !  En général, au niveau des timbres et des phrasés, un peu plus de distinction eut été appréciée. Mais ça fonctionne assez bien, la fin du II est un peu « à l’arrache », bref une version « pêche au gros sur l’Atlantique avec réserve de Budweiser », mais ça a son charme… ». 7,5

81 – Vladimir Fedoseyev – USSR State Symphony Orchestra – 1991
Un début plat puis des tentatives de caractérisation de timbres et phrasés. Tentatives de faire donc dans le Russe, le païen, tentatives, car, dans cette version assez lente, le tout est trop métrique pour provoquer l’enthousiasme. Mais le travail sur les timbres, l’équilibre (superbe intro du II) en font une très bonne version. 7

82 – Neeme Järvi – Orchestre de la Suisse romande – 1994
10 ans avant l’enregistrement d’un de ses fils, Paavo, à Cincinnati (5), sera-ce mieux ?
L’intro n’est pas très propre, après c’est plan-plan , le reste est correct, mais ne suscite pas grand intérêt. 6

83 – René Leibowitz – London Festival orchestra – 1962
Un tenant de la 2e École de Vienne, un chef mésestimé (cf.). Ce n’est pas très propre, la balance est curieuse – mais c’est original – ça change… C’est dans l’ensemble lent, c’est bien construit, on sent que chaque phrasé a été très travaillé, il y a des passages d’une lenteur vraiment inédite, limites, façon Celibidache, ce qui donne des timbres et des ambiances inouïs. Un modèle de jeu pour les cuivres et le reste d’ailleurs (les cordes…). 8

84 – Dobrin Petkov – Plovdiv Philharmonic orchestra – 1969
Non Plovdiv ne vient pas du Sceptre d’Ottokar, c’est la 2e ville de Bulgarie (340 000 h), non Dobrin Petkov (1923-1987) n’est pas un nom d’emprunt comme pour nombre de rééditions Vox (par exemple : Rome symphony orchestra – Leonardo Scotti au lieu de Jacha Horenstein – SWDR orchestra Baden-Baden). C’était une des principales figures de la musique en Bulgarie. Cet enregistrement, apparemment de 1969, bien qu’en mono semble-t-il, est une réussite exemplaire. Un orchestre d’un excellent niveau, une rythmique infaillible, des timbres accrocheurs, des ambiances prenantes, sans quelques interventions un peu intempestives et avec un timbalier avec un peu plus de swing, c’était parfait ! 8

85 – Benjamin Zander – Boston philharmonic orchestra – 1992
Intro 1 : C’est propre, mais sans grande nécessité. Un tunnel dans les Augures. De belles Rondes Un Jeu des cités rivales dynamique, mais ensuite on a l’impression de manque d’aération entre les pupitres. L’intro du II : une véritable interprétation, avec un beau climat, pareil pour la suite. Le reste est correct sans plus. 6,5

86 – Thierry Fischer – BBC National Orchestra of Wales – 2011
Prise de son de concert,manquant un peu de présence, c’est vivant, très bien dirigé, avec notamment le discours structuré par la ligne de basses. Disons un très bon concert. 6,5

89 – François-Xavier Roth – Les Siècles – 2014
Il fallait bien que ça arrive, un Sacre sur instruments d’époque… C’est limité à 1’00 » par morceau mais on a une idée, on a même le Cortège en entier… Ça manque de niveau sonore généralement, on entend bien les peaux sur les percussions, sinon beaucoup d’instrument manquent non seulement de niveau sonore, mais de présence. Quelques beaux timbres (flûtes, violons), le tout est très « ballet », rapide, dansant, mais un peu sautillant, comme quoi l’utilisation d’instruments « anciens » ne donne pas forcément un naufrage, mais ne donne pas non plus, malgré les grandes qualités du chef, une version impérissable. 6

90 – William Steinberg – Pittsburgh symphony orchestra – 1953
Une intro bien menée, le tout, malgré la mono, est très vivant, un peu trop grand orchestre, les Rondes commencent superbement bien, après ça s’enlise un peu. Une version attachante néanmoins, assez personnelle, notamment au niveau des équilibres instrumentaux. 6,5

91 – Albert Wolff – Vienna Festival orchestra – 1961
Une des versions les plus lentes. L’intro du I notamment. C’est très détaillé. La Danse des adolescents est un peu lourde, gros montage. Tout est trop lent, mais que de détails ! Dommage que le report ne soit pas excellent.
On retrouve dans l’intro du II cette étonnante faculté de tant différencier les timbres et les plans sonores. Une version trop lente, mal restituée, mais très originale. 7

23/10/2015 – 92 – Teodor Currentzis – MusicAeterna – 2015
Quand on a vu la photo du chef et que c’était l’orchestre MusicAeterna (cf. leur dernière Moldau…) on s’attendait au pire. Pas du tout ! C’est très vivant, contrasté, atmosphérique, juste les notes du début du jeu des tribus rivales m’a fait un peu tiquer.  L’orchestre est très virtuose, très belles sonorités, à vrai dire on ne le reconnaît pas… J’ai lu des critiques contrastées : l’un le trouve émollient, l’autre y trouve une lecture révolutionnaire – c’est ni l’un ni l’autre, juste vivant et enthousiasment. 8,5

Mise à jour octobre 2018 :
Andrés Orozco-Estrada – Hr-sinfonieorchester, Orchestra – 2016
Vasily Petrenko – Royal Liverpool Philharmonic Orchestra – 2017
David Robertson – Sydney Symphony Orchestra – 2017
Lorin Maazel – Orchestre National de la RTF – 1957
Jean Martinon – Orchestre National de la R T F – 1956
Riccardo Chailly – Lucerne Festival Orchestra – 2017
Ken-ichiro Kobayashi – London Philharmonic – 2018
Gustavo Gimeno – Orchestre Philharmonique du Luxembourg – 2018 (bonne version)
Davis Bernard – Park Avenue Chamber Symphony – 2018

Classement des versions retenues pour une future écoute comparée :
1 – Ozawa 1966
2 – Tabachnik – Karajan 1977
3 – Albert – Craft – Currentzis – Gergiev – Gilbert – Kubelík – Leibowitz – Levine – Monteux 1951 – Muti – Ozawa 1979 – Petkov – Simonov – Svetlanov

Galerie de plus de 700 pochettes de disques

 

Le Sacre du printemps - The Rite of spring

800 pochettes – 800 sleeves

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