Marie-Astrid Hulot – De Bach à Tanguy
J.-S. Bach – Sonate BWV 1001 – Partita BWV 1004
P. Locatelli – Caprice n° 17
N. Paganini – Caprice n° 13
E. Tanguy – Sonata breve
Notre ami Alain Deguernel délaisse parfois ses repiquages de 33t historiques pour enregistrer « at home » des récitals.
Il a convié à l’automne dernier la jeune violoniste Marie-Astrid Hulot, qui n’a pas encore 20 ans. En master dans la classe d’Olivier Charlier, elle a été, nous dit Alexis Galperine dans son beau texte de présentation, remarquée par Itzhak Perlman, Pinchas Zuckerman et Joseph Siverstein, rien moins…
Et c’est une excellente initiative. On pourra être étonné de la matité de l’enregistrement : aucune réverbération, le Nicolas Gagliano de la violoniste est devant nous, sans apprêt. On est frappé non seulement par l’aisance instrumentale de la jeune interprète, mais surtout par le naturel de ses interprétations, sans aucune afféterie, que ce soit dans les Bach, bible des violonistes bien sûr, que dans les œuvres plus « virtuoses » de Locatelli ou Paganini. Et quelle bonne idée de finir avec une œuvre de notre temps, la Sonata breve(1999) d’Éric Tanguy. Cette pièce devient presque un classique pour les violonistes d’aujourd’hui. Et bien Marie-Astrid Hulot soutient la comparaison avec nombre de ses collègues l’ayant interprété.
Un superbe disque pour les amateurs de violon.
On peut acquérir ce cd de ici.