On vient de publier un article sur des entretiens avec Pierre Boulez, et voilà les Bidochon !
Partie critique :
Raymonde : « dit Robert : t’y comprends quelque chose aux commentaires sur les pages de droite : à propos du russe tchaicosvki, « la valse devient plus mondaine entre autres par l’élargissement du deuxième temps ou l’allègement du premier », y a combien de temps dans la valse ?
Robert : « Ben quatre comme dans la valse à quatre de temps de Brel, voyons Raymonde ».
Raymonde : « Ah ben d’accord alors ».
Raymonde : « Robert, pourquoi y’a les photos de trois croque-morts à la page de la pièce de Florentine Mulsant ? » Florentin de la Vagne, assis malheureusement derrière eux, intervient de façon intempestive : « mes bons amis, ce sont les membres de la seconde école de Vienne, et, c’est fort malencontreux, la musique de Florentine n’a rien à voir avec la leur ».
Ça c’est fait. Inutile de dire que si j’avais été placé derrière les Bidochon, je les aurai déjà tapé avec mon programme ; j’en ai croisé des presque pire à Pleyel : ils ont l’air d’avoir disparu de la Philharmonie !
Partie positive : on n’est plus à l’époque des LP du « Petit Ménestrel », le produit s’adresse plutôt au genre « j’aime pas le classique, mais ça j’aime bien », par le truchement de la BD.
À part ma pique sur la musique « moderne », Nicolas Chalvin a composé un programme très intelligent, en fonction de son effectif. L’orchestre des Pays de Savoie est toujours impeccable et la direction est un modèle comme à l’accoutumée (peut-être un effectif un peu juste pour Honegger et un poil plus d’appuis rythmiques au début du Bartók, mais la fin est superbe : c’est juste pour montrer que j’ai tout écouté…). Il faut aussi souligner la qualité de l’iconographie.
Une très belle initiative et un cadeau idéal pour les fêtes : un vrai bonheur musical ! Je mets un lien vers à ma zone au cas où.