Couplage inédit il me semble. C’est, comme toujours avec Joseph Moog c’est du grand piano, aussi virtuose que bien timbré ; contrairement à tant de versions, ses Études de Debussy ne sonnent pas petit ou étriqué mais avec un sonorité généreuse, pouvant faire penser ici ou la à la Cathédrale ou à L’Île joyeuse. On citera par exemple la débauche de sonorités de Pour les quartes, l’atmosphère très « Et la lune… » de Pour les sixtes, la virtuosité ébouriffante de Pour les huit doigts.Du Debussy dans toute sa plénitude sonore, moderne sans se vouloir moderniste.
À noter la présence d’une 13e étude ‘Pour les arpèges composés’ découverte en 1977 et reconstituée par Roy Howat.
Pour Gaspard, j’avais été emballé il y a quatre ans par la version de Vincent Larderet. en voici une nouvelle version superbe, un Ondine liquide à souhait ( superbe fin), un Gibet peut être pas tout à fait inexorable, mais d’un galbe sonore impressionnant. et un Gaspard virtuose à souhait.
Un très beau disque.
On peut l’entendre ici dans le Concerto de Grieg (à 10′ 45) :