Jindrich Feld (1925-2007) – Praga
J’avais perdu de vue ce CD Praga dans ma discothèque alors qu’il s’avère receler de superbes musiques. Au programme : Trois fresques (1963) : une musique motorique, genre Roussel / Martinů avec de très belles couleurs orchestrales ; malgré les précautions de l’auteur, on ne peut s’empêcher de penser aux Fresques de Martinů. Une œuvre qui pourrait figurer aux programmes de concerts. Le 4e quatuor (1965) est une pièce maîtresse, avec notamment des ambiances nocturnes à la Bartók. La Symphonie N° 1 (20′ – 1966-1967) est également une très belle œuvre, peut être un peu facile (la fanfare du début du 1e mouvement reprise au début du 3e), mais d’un très belle orchestration. À noter que dans toutes ces œuvres, le dodécaphonisme revendiqué par le compositeur est peu perceptible. Pour faire court, du Lutoslawski en plus amène. Enfin, la Fantaisie dramatique (1968-1969) inspirée par les événements de Prague de 1968 ; œuvre très vivante, elle bénéficie comme le reste du programme de la clarté compositionnelle de Feld. Malgré quelques académismes, un compositeur de talent et un superbe disque. |
I had lost sight of this Praga CD in my record library : it presents in fact superb scores. Program: Three frescoes (1963): a motoric music, Roussel/Martinů style, with very beautiful orchestral colors; in spite of the precautions of the composer, one cannot prevent oneself from thinking of the Frescoes by Martinů. A work which could appear in concerts programs. The 4th quartet (1965) is a superb piece, with in particular ‘night’ passages in the style of Bartók. The Symphony N° 1 (20 ‘ – 1966-1967) is also a very beautiful work, maybe a little easy-going (the brass band of the beginning of the 1st movement taken again with the beginning of the 3rd), but of a very beautiful orchestration. In all these works, the dodecaphony asserted by the composer is not really perceptible. In short, Lutoslawski music in a more pleasing way. Lastly, the Dramatic fantasy (1968-1969) inspired by the Prague events of 1968. A very lively work, In spite some academism, a comoser of talent and a superb disc |