« Découverte, exigence et fantaisie » : mots d’ordre de ce petit ensemble constitué de : Antoine Moulin, clarinettes – Emilie Tillier, soprano – Guillaume Coussy, flûte – Fabrice François, saxophone soprano – Anne Rossignol, percussions – Pierre Malle, violon -Anthony Chéneau, alto – Benjamin Garnier, violoncelle et Jean-Baptiste Apéré, programmations, direction.
(PTYX vient d’un hapax – mot qui n’a qu’une seule occurrence dans la littérature – celui-ci fut créé par Mallarmé).
Le programme est centré sur la clarinette :
Einmal, da hörte ich Ihn...Thierry Machuel (1962*) Chicago Spiral - Kyle Gann (1955*) Rétrospective 90.7-1997 (G.A.) - Rétrospective 90.7-1993 - Rétrospective 90.7-1994 (O. M.) - Jean-Baptiste Apéré Quatre façons d’oiseau - Guillaume Druel New York Counterpoint - Steve Reich (1936*)
Einmal, da hörte ich Ihn… de Thierry Machuel est un duo en quatre parties pour clarinette et voix sur des poèmes de Celan, comme une conversation sur le ton de la confidence.
La pièce de Kyle Gann est une lente déambulation un peu façon Kurt Weill.
La pièce en devenir de Jean-Baptiste Apéré est en référence à cet album :
pour clarinette et bande. Le compositeur les décrit comme des « amuse-oreille ».
Suivent quatre petites pièces à propos de « vertébrés tétrapodes ailés » de Guillaume Druel qui se définit comme un monomaniaque de la clarinette.
La pièce ‘référente’ du CD est donc New York Counterpoint de Steve Reich (1985) pour clarinette et clarinettes préalablement enregistrées sur bande. Elle est donnée ici en deux versions : une prise stéréo normale et une « binaurale » qui lui confère effectivement au casque une réelle plus-value sonore et même un certain envoûtement.
Pour amateurs de clarinette, dans une très belle réalisation musicale et acoustique.