C’est la 24e saison musicale du musée de l’Armée, autour cette année de Napoléon.
L’orchestre symphonique de la Garde républicaine donnait hier soir un programme Beethoven (4e, Coriolan et le triple), dirigé par son chef, François Boulanger.
Je commençai à regretter de ne pas avoir accompagné ma femme à Garnier pour Orphée (spectacle magnifique m’a-t-elle dit) : c’était très bien joué, un peu au cordeau, mais c’est toujours pénible dans cette cathédrale – comme dans d’autres – de n’entendre que les violons et à peine vents et cuivres, avec de plus des timbales cotonneuses.
J’étais venu pour l’affiche des « 3 D » dans le Triple concerto et j’ai finalement bien fait de venir : les trois compères se sont emparés du discours musical, montrant une totale complicité, Michel Dalberto comme un lutin, Henri Demarquette et Augustin Dumay impériaux. Un vrai bonheur.
J’ai noté d’autres affiches intéressantes dans cette programmation : Huster / Amoyel ou Félicity Lott en juin. Les « 3D » se produisent en musique de chambre le 15 juin.