Cesar Cui – Piano works – Christoph Deluze
Oublions l’horrible pochette… Enregistré en 2004 à Sion, on ne peut que regretter qu’il ne put alors faire appel à Pierre Barbier pour obtenir un son moins distant et plus riche en harmoniques… (cf. son disque Satie). Christoph Deluze me fait penser à un pianiste « besogneux » : ce n’est nullement péjoratif : s’il a choisi de mener une double carrière de pianiste et de médecin, si sa technique n’égale pas par exemple celle de deux pianistes français parmi les plus prédominants et si différents comme Pascal Amoyel et François-Frédéric Guy, il s’investit totalement dans ses projets discographiques. Quant à la technique : combien de pianistes ‘professionnels’ seraient capables de s’investir avec tant de bonheur dans ce type de répertoire, qui vaut bien d’ailleurs les Pièces lyriques de Grieg. Certes l’œuvre pour piano de Cui (1835-1918) [le « cinquième » du « Club des cinq », pas celui d’Enid Blyton : celui de Balakirev, Rimski-Korsakov, Borodine et Moussorgsky] ne dépasse guère Chopin, Schumann, Tchaïkovski, mais c’est très bien écrit, toujours poétique et Deluze délivre à la fois un son très plein, des registres homogènes, et surtout il nous parle : comme dans Satie il nous raconte ses histoires, avec une telle sensibilité et sincérité que l’on y revient bien volontiers : cela fait déjà 3 écoutes et je ne m’en lasse pas ! Un maître-disque de poésie pianistique… et toujours disponible « dans les bacs » virtuels… Ici le Prélude op. 64 n0 22 |
Forget the horrible cover … Recorded in 2004 in Sion, one can only regret that he could then appeal to Pierre Barbier for a less distant and richer in harmonics recording… (cf. his Satie SACD).
Christoph Deluze reminds me of a » needy » pianist : this is no pejorative : he has chosen to pursue a dual career as pianist and doctor, if the technique is not equal, as for example the two French pianists so different as Amoyel Pascal & François -Frédéric Guy, he is totally committed to his recording projects. As for the technique: how many pianists ‘professional’ would be able to invest so much in this type of directory, which is at the same level as the Lyric Pieces by Grieg. Certainly the Cui’s piano (1835-1918) [the » fifth » of the » Famous Five » , not that of Enid Blyton : the Balakirev , Rimsky -Korsakov, Borodin and Mussorgsky] hardly exceeds Chopin , Schumann or Tchaikovsky , but it is very well written , poetic and always Deluze delivers both a very full sound, homogeneous tones, and above all he tells us, as for Satie, his stories with such sensitivity and sincerity that we gladly return to it : I have been through it 3 times already and I am still not tired! A master disc piano poetry … and always available on the Net… Here the Prelude op. 64 n0 22 |
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