Arnold Schönberg – Die Jakobleister
Comme pour les œuvres ‘métaphysiques’ de Schönberg telles Moses und Aaron, Moderner Psalm, Die Jakobsleiter (1917-1922), est elle restée inachevée, traduisant comme une impossibilité de représenter l’indicible.
Décrite communément comme une œuvre de transition entre l’atonalisme et le sérialisme, elle est basée sur une série de 6 notes, ce qui lui confère une certaine simplicité propre à ne pas trop effrayer le mélomane que l’on cherche ici à convaincre d’apprécier la musique de ce compositeur. Si Hans Rosbaud en donna des extraits dès 1958, la première mondiale fut donnée en 1961 par les forces de Cologne sous la direction de Raphaël Kubelík, avec un plateau inégalable : Ilse Hollweg, Sopran – Josef Traxel, Tenor – Julius Patzak, Tenor – Helmut Krebs, Tenor – Thomas Stewart, Bariton – Günter Reich, Bass-Bariton – Hans-Herbert Fiedler, Bass. On a trouvé sur Youtube, émanant du Arnold Schönberg Center, un extrait de la création à Vienne – ici – que ne diffusent-ils pas le concert entier ? Nous possédons la bande son d’un concert donné l’année suivante à Cologne avec exactement les mêmes interprètes dans un bien meilleur son ; c’est une œuvre vraiment splendide, variée, prenante. Pour prendre connaissance de cette partition dans une interprétation de bonne qualité : |
s for “metaphysics” works by Schönberg such as Moses und Aaron, Moderner Psalm, Die Jakobsleiter (1917-1922), has it remained unfinished, translating like an impossibility of representing the unspekable.
Described commonly as a work of transition between the atonalism and the serialism, it is based on a series of 6 notes, which confers a certain simplicity suitable to not frighten too much the music lover we seek here to convince to appreciate the music of this composer. If Hans Rosbaud gave extracts since 1958, the world première was given in 1961 by the Cologne forces under the direction of Rafael Kubelík with an incomparable stage: Ilse Hollweg, Sopran – Josef Traxel, Tenor – Julius Patzak, Tenor – Helmut Krebs, Tenor – Thomas Stewart, Bariton – Günter Reich, Bass-Bariton – Hans-Herbert Fiedler, Bass. We found on Youtube, emanating from the Arnold Schönberg Center, an extract of the creation in Vienna – here – why don’t they diffuse the whole concert? We have the recording of a concert given the following year in Cologne with exactly the same interpreters in a much better sound; it is a really splendid work, varied, fascinating. To listen to this score, here is an interpretation of good quality (left). |