Giuseppe TARTINI (1692-1770), arr. Fritz KREISLER (1875-1962) Sonata in G minor “Devil’s Trill”, Bg5, Op. 1 No. 4 Niccolò PAGANINI (1782-1840) - La Campanella [from Violin Concerto No. 2 in B minor, Op. 7] (1826) Pyotr Ilytch TCHAIKOVSKY (1840-1893) - Sérénade mélancolique (Melancholy Serenade) in B-flat minor, Op. 26 (1875) Valse-Scherzo in C major, Op. 34 (1877) Souvenir d’un lieu cher (Memory of a dear place), Op. 42 (1878) Sergey RACHMANINOV (1873-1943) - Vocalise in C minor, Op. 34 No. 14 [from 14 Romances] (1915) Maurice RAVEL (1875-1937) - Tzigane (1924) Claude DEBUSSY (1862-1918) - Clair de Lune [from Suite bergamasque] (1890) Niccolò PAGANINI, arr. Robert SCHUMANN (1810-1856) - Caprice in A minor, Op. 1 No. 24 [from 24 Caprices for Solo Violin] (1855)
Vainqueur du Concours Reine Elisabeth en 2012, Andrey Baranov est aussi le 1er violon du Quatuor Oistrakh dont on a vanté les mérites (1 & 2).
Accompagné par sa sœur Maria Baranova au piano, son premier CD en soliste est consacré à des pièces virtuoses ainsi qu’à des pièces russes. Je n’ai pas résisté à prendre en photo le CD avant de le déballer : si vous l’achetez, vous avez droit à un petit violon en laiton collé sur l’emballage…
Pour bien marquer sa filiation, il joue sur un violon que David Oïstrakh avait fait réalisé – une copie d’un Stradivarius à la sonorité chaleureuse. Pas d’esbrouffe dans les pièces virtuoses, par de larmoyance dans les pièces russes : on est subjugué de bout en bout par la suprême musicalité d’Andrey Baranov : tant de justesse d’intonation, de variété de jeu, de conduite des phrases musicales, c’est un enchantement constant, jusque dans le triptyque un peu moins connu Souvenir d’un lieu cher.
À noter l’arrangement du Clair de lune pour violon et piano d’Alexandre Roelens qu’Oïstrakh jouait paraît-il souvent ; c’est absolument magnifique.
Je n’ai pas d’extrait sous la main de ce nouveau CD, mais on peut entendre Andrey Baranov au Concours Reine Elisabeth 2012 dans le 1er concerto de Chosta :