Un nouveau Bernstein : A quiet place, version de chambre

Cette photo est presque un fake (cf.) : ils ne s’aimaient guère et j’avoue me sentir plus proche du compositeur de droite, comme chef d’orchestre bien souvent également (encore que la Faust par Lenny…).

Mais j’ai été conquis par le talent de ‘showman’ et d’orchestrateur de Leonard Bernstein ici. Il s’agit d’une nouvelle version de A Quiet Place (1983-1986) pour formation de chambre, établie par Garth Edwin Sunderland. Kent Nagano a été l’assistant de Bernstein (et de Boulez…) et lui rend ainsi hommage ici.

Une intrigue assez sordide avec son lot de bi, de déserteur, d’inceste rêvé…  Une chamaillerie familiale autour de la mort de la mère de famille qui s’est suicidée en voiture…

La musique fait appel au jazz, à des citations, sent bon son Britten, Mahler ou Ravel, mais c’est très vivant, imaginatif, plein de couleurs, de swing et de ‘peps’. De nombreux passages en français d’ailleurs.

Pour cette partition devenue une sorte de mélange entre opéra de chambre et musical, l’équipe vocale est excellente et la direction de Nagano aussi précise que vivante, avec de superbes instrumentistes également et c’est de plus très bien enregistré. Je m’arrête là car je pense que cette édition n’aura pas besoin de mon papier pour rencontrer le succès.

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