Opéras contemporains – depuis 1945

Opéras contemporains – depuis 1945


J’essaie ici de créer un survol aussi complet que possible des opéras écrits depuis la Deuxième Guerre mondiale.
J’avais l’idée d’un livre sur le sujet, mais le support multimédia me parait plus approprié. Je n’ai pas envie de faire un nouveau site à ce sujet, je vais donc l’inclure dans ce blog même si ce n’est pas le support idéal. C’est un travail à venir de quelques années, contre la montre d’ailleurs, compte-tenu de la frénésie de création ces dernières années : même si l’écriture d’un opéra demande beaucoup de travail, les compositeurs privilégient maintenant ce format, les commandes étant relativement rémunératrices… Bien sûr, seuls quelques compositeurs et quelques œuvres connaissent des reprises régulières.
J’ai essayé de ne sélectionner que les opéras, pas ceux de chambre ou diverses actions scéniques, eux aussi en nombre croissant. Pas d’exclusive esthétique. Des liens renverront à une page dédiée aux compositeurs correspondants, avec notamment synopsis et extraits audio et/ou vidéo ou à des pages du site des compositeurs. Déjà la liste ci-dessous, forcément incomplète et erronée pour l’instant a demandé pas mal de travail…

La liste n’est maintenue que dans la page en anglais.

5 réflexions sur « Opéras contemporains – depuis 1945 »

  1. Hello,

    Il en manque au moins deux que j’ai entendus et qui ne sont pas dans la liste, laquelle contient un énorme nombre de choses que je ne connais même pas de nom…
    • André Laporte : Le château, 1985. Ça existe en CD, je n’ai plus la référence sous les yeux, mais je l’ai eu entre les mains et l’ai écouté il y a plus de 20 ans. Très intéressant dan le genre hyper-expressif
    • Marc Monnet : Pan. Créé à l’opéra national du Rhin en 2004 dans le cadre du festival Musica. Je garde un bon souvenir de la mise en scèn est des décors, j’ai complètement oublié à quoi ressemblait la musique, sauf, à un moment, l’horrible solo de guitare électrique genre « n’importe quoi très vite très fort »… Je pense par ailleurs qu’il y a eu d’autres créations à l’ONR depuis, mais comme je n’y vais plus dans le cadre de Musica…

  2. il est clair qu’il manque un ouvrage (assez) grand public sur l’opéra après 1945. Il faut dire que « l’explosion » du genre est lié à l’explosion de la société européenne elle-même, auto-détruite par deux guerres mondiales. La société autrefois structurée socialement, avec des lignes de contestations claires, se retrouvait dans des répertoires correspondants. L’explosion de la société se retrouve dans l’art. Difficile de créer des oeuvres fédératrices dans un monde désuni. Les oeuvres fédératrices se retrouvent hors du domaine de la culture classique (avec un niveau artistique et critique généralement très douteux). — sur l’opéra, on peut distinguer une première séquence jusque vers les années 80, avec une certaine reconstruction de modèles critiques des deux côtés du rideau-de-fer. Avec un constat de semi-échec. Depuis les années 80, la disloquation générale de la société se retrouve dans l’éparpillement général de l’opéra. Il existe des beautés isolées. Mais le langage devient difficile. La musique ne mourra jamais, mais elle se refondra quand la société trouvera un nouvel équilibre (quel qu’il soit). Au fond, je pense surtout que la période post-1945 n’est guère favorable à l’expression artistique, quelle que soit la qualité individuelle (souvent très hautes) des artistes. Pour bien créer, il faut aussi vivre à la bonne époque. A mon avis.
    Ceci-dit, dans une grande attente d’un ouvrage (forcément polyphonique et un peu lourd et imposant) répertoriant l’opéra depuis 1945… Ne serait-ce que d’avoir un répertoire accessible serait déjà super.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.