Premiers pas à la Philharmonie de Paris

philharmonie

C’est impressionnant, magnifique et on se fait très vite à la salle. On était au 2e balcon : déconseillé à ceux qui souffrent de vertige…
L’acoustique perçue à cette place : c’est bluffant de clarté, de rapidité de son, d’ampleur, de chaleur des timbres. On a juste remarqué que l’on entendait guère le grave et le bas-médium du piano, que les accords de l’orchestre semblaient réamplifiés au bout d’une seconde au niveau des bords de la salle (avec une belle qualité de silence ensuite) et, du fait de l’éloignement, cela sonnait un peu ‘mono’, mais c’est peu de choses ; on est tellement heureux de ne plus avoir à supporter « l’acoustique » de la salle Pleyel et de pouvoir s’asseoir normalement quand on est de grande taill,e contrairement au TCE !

Hier soir le 4e de Beethoven avec Jean-Frédéric Neuburger et la Nouveau-Monde avec donc l’Orchestre de Paris, excellent, et le vétéran Christoph von Dohnanyi (85 ans). Malgré la vélocité du pianiste, le Beethoven était d’une belle platitude. Les choses allaient mieux à partir du Largo de la 9e et l’on retrouvait l’élégance du chef (ses Mendelssohn).

philh-baA noter le numéro de la Revue Beaux Arts où, si l’on retrouve les préoccupations d’ouverture vers de nouveaux publics, on y signale tout de même que la salle se prête bien à des représentations de Gruppen ou de Repons !
Il présente surtout un très bon panorama de l’histoire des architectures de salles de concerts.

Conclusion : vivement le prochain concert… et 2 suggestions : que la RATP inclue le lieu dans la recherche d’itinéraire sur son site et peut-être, si ce n’est déjà prévu, proposer aux mairies limitrophes du 9-3 des opérations spéciales pour amener de nouveaux publics.

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