Bartok – Concerto pour orchestre (1/2)

bartok2

Bartok – Concerto pour orchestre [1/2] [2/2]

Une des dernières œuvres de Bartók, elle sera créée le 30 décembre 1944, il y a donc 70 ans, par Serge Koussevitsky à Boston, qui commandita l’ouvrage. Néanmoins Bartók révisera l’œuvre, pourvue d’un final très court à l’origine. Bartók à propos de cette œuvre : « Cette œuvre orchestrale traite les instruments isolés ou les groupes d’instruments de manière « concertante » ou soliste. Ce trait en explique le titre de Concerto for Orchestra (Concerto pour orchestre). La manière « virtuose » apparaît, par exemple, dans les sections fugato du développement du premier mouvement (cuivres) ou dans les passages en style de « perpetuum mobile » du thème principal du dernier mouvement (cordes) et, surtout, dans le deuxième mouvement qui fait intervenir successivement les instruments par deux dans des passages de bravoure. Quant à la structure de l’œuvre, les premier et cinquième mouvements respectent une forme sonate plus ou moins régulière. Le développement du premier mouvement comporte des sections fugato des cuivres et l’exposition du cinquième mouvement est quelque peu étendue, son développement consistant en une fugue construite sur le dernier thème de l’exposition. On rencontre des structures moins traditionnelles dans les deuxième et troisième mouvements. L’essentiel du deuxième mouvement est constitué d’un enchaînement de cinq sections brèves et indépendantes, correspondant aux cinq paires d’instruments solistes introduites alternativement (2 bassons, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 flûtes et 2 trompettes avec sourdine). Ces sections n’ont aucune thématique commune et on peut les désigner par les lettres a, b, c, d, e. Elles sont suivies d’une sorte de trio — choral court pour les cuivres et la caisse claire — à la suite duquel les cinq sections sont reprises dans une instrumentation plus élaborée. La structure du [troisième] mouvement est, de même, celle d’une chaîne : trois thèmes y apparaissent l’un après l’autre. Ils constituent le cœur du mouvement, encadré par un enchevêtrement diffus de motifs rudimentaires. L’essentiel du matériau thématique de ce mouvement est tiré de l’« Introduction » du premier mouvement. La forme du quatrième mouvement — Intermezzo interrotto — est parfaitement rendue par le schéma suivant : « A B A – interruption – B A ». Le climat général de l’œuvre évoque — à l’exception de la badinerie du deuxième mouvement — le passage progressif de l’austérité du premier mouvement et du chant funèbre du troisième mouvement à l’affirmation de la vie du dernier mouvement. » Un autre témoignage: celui de Georg Solti à propos du tempo du 2e mouvement : When preparing these two works for the recording I was determined that the tempi should be exactly as Bartók wrote and this led me to some extraordinary discoveries, chief of which was in the second movement of the Concerto for Orchestra. The printed score gives crotchet equals 74, which is extremely slow, but I thought that I must follow what it says. When we rehearsed I could see that the musicians didn’t like it at all and in the break the side drum player (who starts the movement with a solo) came to me and said « Maestro, my part is marked crotchet equals 94 », which I thought must be a mistake, since none of the other parts have a tempo marking. The only way to check was to locate the manuscript and through the courtesy of the Library of Congress in Washington we obtained a copy of the relevant page, which not only clearly showed crotchet equals 94, but a tempo marking of « Allegro scherzando » (the printed score gives « Allegretto scherzando »). Furthermore Bartók headed it « Presentando le coppie » (Presentation of the couples), not « Giuoco delle coppie » (Game of the couples). I was most excited by this, because it becomes a quite different piece. The programme of the first performance in Boston clearly has the movement marked « Allegro scherzando » and the keeper of the Bartók archives was able to give us further conclusive evidence that the faster tempo must be correct. I have no doubt that thousands of performances, including my own up to now, have been given at the wrong speed! On notera que si Solti le fait en 6’10 en 1981 au lieu de 6’50 en 1965, les interprètes suivants en tiennent finalement peu compte – allant de 5’52 à 7’17…). Cette œuvre connut au départ un certain engouement discographique depuis l’enregistrement historique de Koussevitsky de 1948 : par moins de 21 versions dans les années 50-60, 7 seulement de 1970 à 1990, plus de 20 ensuite. Si Bartók fut content de la création, on notera qu’on ne trouve quasiment pas de photos de lui en compagnie d’un chef d’orchestre, contrairement à Stravinsky à la même époque. Nous voilà repartis vers une audition comparée de plus de 50 versions. On retrouvera bien sûr nombre de chefs d’origine hongroise : Dorati, Fricsay, Ormandy, Reiner, Szell et… Kubelík pour pas moins de 7 versions, dont 2 studio : sa mère était la comtesse hongroise Marianna Szell de Duka et Szentgyörgyvölgy. On se rappelle du slogan publicitaire de la version Boulez chez CBS en 1972 : « un Bartók sans mal du pays ». Quelles seront les meilleures versions : celles des chefs autochtones, celles des meilleurs orchestres mondiaux compte-tenu de la virtuosité requise ? La récente discographie comparée du Sacre du printemps nous aura pris trop de temps (91 versions…) et donc je vais faire une première sélection à partir du seul premier mouvement Introduzione. Rappelons qu’il s’agit ici de déterminer pour nous les meilleures versions pour qui ne pourrait pas les écouter toutes et non de décerner le label du « meilleur » chef ou du « meilleur » orchestre, on a trop de respect pour tous ces professionnels d’hier ou d’aujourd’hui et les notes sont là uniquement pour la commodité de la sélection. Le tableau des versions : bartok-concerto-orchestra

Koussevitsky – Boston symphony orchestra – 1948 – Live

C’est en public… c’est assez lent. Ça sonne un peu « province » (violoncelles, flûte), après c’est sans grande animation. Disons que c’est un peu émouvant, certaines interventions donnent à penser qu’il y avait encore des immigrés européens dans l’orchestre… 5

Van Beinum – Concertgebouw – 1949

Bruit cyclique (d’acétate ?). De l’atmosphère au début, après ça se gâte : à quelques approximations aux cuivres succèdent quelques plantages aux cordes, mais les interventions des bois sont de toute beauté. 7

Reiner – Chicago – 1955

Ce n’est parce que c’est lui qui remplaça Kubelík à Chicago que l’on n’aime pas ses interprétations, c’est à cause de son style de direction qui manque sérieusement à notre goût de flexibilité ; mais la rigueur métrique peut avoir du bon : on a un orchestre virtuose cette fois, tout y est bien sonnant, mais par exemple à 76, ce n’est pas vraiment Allegro vivace… 7,5

Kubelik – Orchestre national de France – 1955 – Live

Kubelík aura dirigé cette œuvre au moins quarante fois dans sa carrière… C’est tenu d’une main de maître, beaucoup de poésie dans les interventions des bois, seul reproche : ça fonctionne un peu trop par séquences. 7,5

Ansermet – Suisse Romande – 1957

Une version élégante – l’orchestre s’en sort très bien – mais un peu relâchée. 6,5

Fricsay – RIAS Berlin – 1957

Celui qui présente le plus de contrastes dynamiques, pas vraiment les meilleurs cuivres du monde. C’est assez vivant, de belles ambiances, de beaux équilibres, on entend mieux qu’avant tous les détails. 8

Maazel – Stuttgart – 1958 – Live

Le plus lent jusqu’ici. Introduction très onirique, après un tunnel, orchestre assez moyen, la musique semble s’éteindre au fur et à mesure. 5,5

Kubelík – Royal philharmonic – 1958

Du son, de la couleur, des phrasés, du drive, un flux musical toujours soutenu ; ça a toujours été ma version préférée, je le confirme et ça me paraît difficilement surpassable – on verra. 9

Bernstein – New York – 1959

C’est encore plus lent, mais mieux tenu. Une lecture assez nerveuse, très bel orchestre, mais on s’ennuie ferme. 6,5

Stokowski – Houston – 1960

Stoko s’est fait avoir sur ce coup là : il n’était pas le premier à l’enregistrer ! Toujours un travail fabuleux sur les cordes, excellents flûtistes, prise de son stéréo déjà « trafiquée » à l’époque (la harpe avait son micro à elle…). De très belles ambiances, le tout un peu pastoral / plaintif, mais une lecture originale et vivante. 7,5

Prêtre – Orchestre national de France – 1960 – Live

C’est lent, trop et ça manque de dynamisme, c’est un peu sur la « pointe des pieds ». 6

Karajan – Berlin – 1960

On n’a pu l’écouter que dans la version de l’INA, qui n’est certainement pas reprise des bandes master : on entend des bruits de surface. C’est très linéaire, pas fameux instrumentalement, on sent que ça été pas mal monté. Sans grand intérêt. 5,5

Haitink – Concertgebouw – 1961

Tempo assez rapide, prise de son un peu lointaine, travail orchestral très minutieux : on entend beaucoup de détails, trop de harpe encore. C’est beau, la plus belle fanfare jusqu’ici, mais ça sonne plus anglais que hongrois ! 7,5

Horenstein – Orchestre national de France – 1961 – Live

Mono – C’est assez faible, le chef tape souvent du pied pour que ça avance, le tout manque de ligne directrice. 5,5

Leinsdorf – Boston – 1962

Le son manque de présence. Ça ne manque pas de qualités, instrumentales surtout, mais c’est « pépère ». 6

Ancerl – Philharmonie tchèque – 1963

Orchestre moyen, timbres émaciés voire laids, c’est plat et inconsistant. 5 (Je vais me faire plein d’amis…).

Ormandy – Philadelphia – 1963

Encore une version bien linéaire, la prise de son ouatée n’arrange rien. 6,5

Dorati – London symphony – 1964

Un chef hongrois, réputé « grand technicien de la baguette », élève de Bartók : il y a une ligne directrice, l’orchestre n’est pas époustouflant, ça manque de nerf, du coup c’est un peu décoratif. La fin est bien mieux venue, avec une belle fanfare. 7,5

Solti – London symphony – 1965

Beaucoup d’allant dans l’introduction, là au moins c’est décidé ! L’orchestre et la prise de son n’ont rien à voir avec Dorati un an avant… La prise de son est curieusement structurée : un trombone par-ci, une trompette par-là… Tout cela manque un peu d’humanité mais fonctionne très bien, la dispersion des cuivres nuit à la fanfare qui déploie pourtant des timbres superbes. Disons que l’on n’est pas ému, mais impressionné. 8

Leinsdorf – Concertgebouw – 1965 – Live

(ajout du 15/4/16) – Un concert figurant dans l’un des coffrets édités par l’orchestre. Son splendide, quelques approximations légères aux cuivres, beaucoup d’ambiance, superbes timbres, un peu plus de « resserrement » rythmique, c’eut été parfait. 8

Kubelík – Radio bavaroise – 1965

Un concert donné à Tokyo. Sa version la plus rapide, belle antiphonie des violons, c’est vécu, de très belles atmosphères, le tout est peut-être un peu rhapsodique. 7,5

Szell – Cleveland – 1965

Superbe introduction, mais l’apparition des cuivres tourne déjà vers le lisse. De la sveltesse, de l’élégance dans une superbe captation. Tout semble parfait dans un tempo enlevé, mais on n’est pas concerné un seul instant ! 7

Karajan – Berlin – 1966

Beaucoup, beaucoup de cordes, c’est très décidé et construit ; ça ne sonne peut-être pas tout à fait comme du Bartók, mais on est comme envoûté… 8,5

Kubelík – Radio bavaroise – 1968? – Live

Comme beaucoup d’éditions pirates, on n’a pas de date… encore une belle version, avec de belles atmosphères, un peu en deçà néanmoins. 7,5

Boulez – New York – 1972

Cette version « sans mal du pays » a donc maintenant 42 ans ! Rappelons que Boulez dirigera cet orchestre de 1971 à 1977. Ça commence bien, l’entrée des cuivres est un peu savonnée, prise de son incohérente et trafiquée. Une certaine allure, mais d’atmosphère point ! Tout cela fait plus Dukas que Bartók finalement, mais il y a de beaux passages. 7,5

Kubelík – Boston – 1973 – Live

Quelques mois avant l’enregistrement studio avec les mêmes pour Boston (DG). Belle ambiance au début, mais la prise de son est trop précaire pour retenir cette version, on notera simplement l’excellence des instrumentistes. 7,5

Kubelík – Boston – 1973

Enregistré donc en studio quelques mois après le concert précédent, avec des tempi légèrement plus retenus. Très belles cordes, le seul à les faire entendre distinctement lors de la première fanfare lointaine. Quand je pense que je n’étais pas fan de cette version, tout est magnifique – peut-être grâce à cette édition australienne « éloquence » ? 8,5

Karajan – Berlin – 1974

8 ans après sa première version avec Berlin. Comme pour le sacre ou la 10e de Chosta, il éprouva, sans doute pas seulement pour des raisons commerciales, le besoin de remettre l’œuvre en chantier. L’orchestre est au moins aussi impressionnant, c’est d’ailleurs sans doute une des images sonores les plus « pleines ». On est un peu moins subjugué que par la version 66, mais c’est magnifique. 8

Skrowaczewski – Saarbrück – 1978

Ce n’est certes pas Berlin, mais il y a de la vie, un allant allié à une certaine fraîcheur. Du drive, de superbes passages. 7,5

Ormandy – Philadelphia – 1979

Revoilà Ormandy qui ne nous avait guère emballé 16 ans plus tôt. Cordes impressionnantes dans l’introduction, mais ce n’est guère mieux, les cordes et le reste de l’orchestre semblent dissociés. C’est assez vain. 6

Solti – Chicago – 1981

Orchestre de premier ordre. Introduction décidée, de la « gueule’, quelques passages un peu heurtés : c’est d’un dynamisme un peu brutal parfois, mais c’est emportant. 8

Kubelik – Bavaroise – 1981 – Live

Beaucoup d’ambiance, c’est plus apaisé que 22 ans plus tôt, fanfare magnifique, un voyage en Europe de l’Est. 8,5

Dorati – Concertgebouw – 1984

C’est mieux cette fois que 20 ans auparavant,  plus décidé, de beaux timbres. La fin est la plus dynamique de toutes les versions, avec de superbes timbres encore une fois, c’est exceptionnel. 8,5

Fischer Adam – Hungarian State symphony orchestra – 1989

On doit notamment à Adam Fischer un bel enregistrement du Château de Barbe bleue (mais rappelons la récente réédition de la version Kubelík – Lucerne 1962….). C’est très beau, engagé (il nous manque Dorati avec le même orchestre, on l’a en disque noir, mais on a la flemme…). Les cordes sont un peu faibles, ce n’est pas l’orchestre le plus virtuose, mais il y a des moments de vraie poésie – un vrai chef. 8

Christoph von Dohnanyi – Cleveland – 1990

Après Reiner, Dorati, Ormandy, Fischer, un autre chef d’origine hongroise. On en a un sentiment mitigé, à part ses superbes Mendelssohn à Vienne. Assez belle introduction, cordes magnifiques, c’est buriné, élastique, plein d’intentions, mais qui sont perçues comme telles, bref, du très bel ouvrage, mais de l’ouvrage. 7,5

Jansons – Oslo – 1990

Une lecture décidée, tempo rapide, passage central un peu en deçà, c’est très bien fait mais n’emballe pas vraiment. 7,5

Jarvi Neeme – Royal Scottish Orchestra – 1991

Début très plat, ça s’anime ensuite, mais le tout paraît bien froid, même si l’on est dans le genre virtuosité virile, mais dans ce genre on préfère nettement Blomstedt. 7

Schwarz – Seattle – 1992

Sans relief, pataud. 6

Boulez – Chicago – 1993

Introduction très ciselée, cordes un peu dures, battue très serrée, les passages élégiaques sont un peu survolés, puis du nerf, de la puissance, une fanfare au millimètre, il avait mangé du lion ? 8

Weller – Basler symphonie orchester – 1994

Introduction bien plate, après c’est lent et inconsistant. 5

Rattle – City Of Birmingham Symphony Orchestra – 1994

Tempi variés en fonction des épisodes, mais sans grande caractérisation. 7

Blomstedt – San Francisco – 1995

Un chef dont on a aucune idée… Introduction sans histoire, les tutti de violons et les timbales les plus impressionnants jusqu’ici, puis quelques baisses de tension, puis du grand orchestre, de belles envolées, c’est presque brutal, mais très impressionnant encore une fois, une des plus belles fanfares, vers la fin, la scansion des cordes est la mieux intégrée. 8

Salonen – Los Angeles – 1996

Introduction bien discrète, qui fait, sans verser dans la facilité, un peu Tapiola… C’est assez lent, ça s’anime un peu à l’entrée des violons en tutti, C’est propre, bien dirigé, bel orchestre, mais le tout est un peu plat. 7

Fischer Ivan – Budapest Festival Orchestra – 1998

Ça respire, des phrasés, des couleurs, tout est magnifique, seule la fanfare est trop rapide. 8

Ozawa – Saito Kinen orchestra – 2005

Début très vivant, le reste est très caractérisé – phrasés, dynamique. 8

Oramo – Finnish Radio Symphony Orchestra – 2005

On vient d’écouter un Kubelík juste avant : on tombe de haut en termes d’affect ! De beaux violons, un grand respect de la barre de mesure. On est un peu mitigé : la prise de son globale donne une belle atmosphère, mais on perd beaucoup de détails, une fanfare très gracile, mais c’est très bien dirigé, sans susciter toutefois un réel intérêt. 6,5

Gielen – Baden-Baden – 2006

Des fausses notes dans les fanfares du début (une rareté !). Sinon c’est propre, détaillé,, mais ça manque vraiment d’animation. 7

Järvi Paavo – Cincinatti – 2006

On se rappelle la désillusion des mêmes dans Le Sacre. Superbe solo de flûte, Tempo lent habité, l’entrée des violons est un peu plate, les cordes manqueront de présence par la suite, vision correcte sans grand relief. 6,5

Dudamel – Los Angeles – 2007

Tempo lent, très bel orchestre, Mais ce n’est pas parce que c’est lent que c’est habité… suit une fanfare bien plate ; on retiendra simplement les belles sonorités. 7

Horvat – ORF – 2009

Début sans grand intérêt, Ça s’anime ensuite, nombreux détails, c’est vivant, un chef. 7,5

Alsop – Baltimore Symphony Orchestra – 2012

On regrettait dans notre périple du Sacre du printemps de ne pas avoir une femme chef d’orchestre : en voilà une (la seule qui enregistre régulièrement en studio). Un tempo modéré, c’est plus imaginatif que Oramo écouté juste avant et… c’est simplement une des meilleures versions « occidentales » que l’on ait écouté ; belle prise de son, très bon orchestre et c’est superbement dirigé ! 8

Meister – Vienna Radio Symphony Orchestra – 2012

Prise de son un peu cotonneuse. Pas de relief, inexistant. 5

Thomas Dausgaard – BBC Scottish Symphony Orchestra – 2019
Une belle version, mais rien de transcendant. 7,5


Sélection pour « la finale » :
Fricsay – RIAS Berlin – 1957
Kubelík – Royal philharmonic – 1958
Solti – London symphony – 1965
Leinsdorf – Concertgebouw – 1965
Karajan – Berlin – 1966
Kubelik – Boston – 1973
Karajan – Berlin – 1974
Solti – Chicago – 1981
Kubelik – Bavaroise – 1981
Dorati – Concertgebouw – 1984
Fischer Adam – Hungarian State symphony orchestra – 1989
Boulez – Chicago – 1993
Blomstedt – San Francisco – 1995
Fischer Ivan – Budapest Festival Orchestra – 1998

Ozawa – Saito Kinen orchestra – 2005
Alsop – Baltimore Symphony Orchestra – 2012

Ci-dessous, plus de 300 pochettes de LP / CD 

Bartok - Concerto for orchestra

More than 300 sleeves

Spreasheet: bartok-concerto-orchestra

 

Une réflexion sur « Bartok – Concerto pour orchestre (1/2) »

  1. Je pense, sauf erreur, qu’il y a confusion concernant Karajan et le Philharmonia, dont la version date de 1953 (EMI), et qui est d’ailleurs vraiment excellente. A sa sortie, elle fut très bien accueillie, d’autant que les versions « concurrentes » étaient peu nombreuses -mais j’aime bien Van Beinum, à vrai dire…-. La version de 1960, toujours chez EMI, et moins exaltante, est enregistrée avec l’OP Berlin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.